Les Sanafir ont certainement produit leur plus mauvais match de ce début de saison. Totalement amorphes, ils n'ont à aucun moment de la partie pu déstabiliser le bloc défensif mis en place par le nouveau coach de l'USC Gigiu qui nous dira : “Certes on a opté par le système défensif, mais on s'est préparé pour gagner, sachant que l'adversaire avait des problèmes d'organisation on a joué sur la faute de l'adversaire.” D'ailleurs c'est sur une monumentale erreur défensive que Maâriche s'en alla batte de près l'infortuné Bnsahnoune (37'). Les Sanafir tenteront de niveler la marque en seconde période après l'incorporation de Amroune qui donnera un peu d'allant au compartiment offensif, mais le dispositif en face rendait les choses compliquées pour les poulains de Loudjnef. “On a pris tous les risques en optant pour un 3,4,3, mais mes joueurs manquaient de créativité et d'inspiration”, ajoutera Gigiu. Alors que l'on commençait à s'inquiéter du côté des tribune, Arama, le capitaine, réussi à égaliser après un coup franc de Sedrati (80'). On croyait alors à une réaction des Sanafir, mais ce n'était qu'un feu de paille. Pis encore l'USC aurait pu même l'emporter si le Maâriche avait su exploiter une autre bévue défensive, mais rate son face-à-face avec Bensahnoune (92'). Le CSC n'a pas fini de manger son pain noir. Mouassa, nouvel entraîneur Sitôt, après avoir quitté son poste à la JS Kabylie, Kamel Mouassa, a changé de cap pour prendre les destinées du CS Constantine. Mouassa, qui a déjà coaché les Sanafir, débutera son travail dès cette semaine. S. H.