À moins qu'il ne s'agisse d'un sosie, Abdelhamid Temmar, conseiller économique du président de la République et ancien ministre de la Participation et de la Coordination des réformes économiques, aurait été aperçu, ces derniers temps, à Beyrouth où, dit-on, il prendrait des cours de perfectionnement de lexicographie économique et politique en langue arabe. N'ayant pas besoin de communiquer avec le chef de l'Etat dans la langue d'El-Moutanabi, on peut supposer que l'homme serait en train de se préparer à d'importantes fonctions politiques qui nécessitent un certain niveau de maîtrise de la langue arabe. Quand il s'agira, par exemple, de s'adresser aux députés, aux autorités locales ou d'animer un meeting avec les populations. Alors, à quelles fonctions se préparerait-il au juste ?