Le coréen compte vendre quelque 65 millions appareils mobiles dans le monde dont 300 000 en Algérie d'ici à la fin de l'année 2004. La firme Samsung compte commercialiser quelque 300 000 appareils de téléphonie mobile en Algérie durant l'année en cours. Ce qui représente le double de ce qu'elle a réalisé pendant l'exercice précédent. Au plan international, ses prévisions affichent un volume de ventes de 65 millions d'unités. Ainsi, ce géant de l'électronique envisage sérieusement de maintenir la cadence de ses investissements en Algérie. Il semble être “boosté” par les résultats obtenus sur le marché national. Son vice-président chargé de l'Afrique, du Moyen-Orient et de l'Asie, M. Brian Park, en visite actuellement dans notre pays, constate de visu les mutations que subit le marché algérien notamment avec la venue du troisième opérateur Wataniya, après Algérie Télécom et Orascom. “La présence de ces trois entreprises offre plusieurs opportunités. Je suis là pour exploiter ces potentialités et préparer l'avenir”, lancera le vice-président. Il refuse de s'exprimer sur une éventuelle installation d'une usine de production en Algérie et avoue qu'aucun plan précis n'est conçu dans ce sens pour le moment. Toutefois, la taille du marché, la logistique, le savoir-faire sont autant de paramètres en cours d'étude par la maison-mère pour ce marché. Samsung s'intéresse au marché algérien car, c'est le pays où elle a réussi le plus en comparaison à d'autres pays d'Afrique notamment la Tunisie et le Maroc. Ses parts de marché sont estimées à 25% en Algérie, à 15% au Maroc tandis qu'elles ne dépassent pas les 10% en Tunisie. En terme de téléphonie mobile, cette firme est actuellement leader en Algérie. Il ne compte pas s'arrêter en si bon chemin puisqu'il compte également introduire de nouveaux produits innovants avec une qualité de son irréprochable et des écrans de plus en plus adaptés et clairs tels que le LCD, deux aspects importants pour les fonctions du GPRS, pour ne citer que cette option. Les appareils les plus récents exportés vers l'étranger, tient à préciser le vice-président, sont les mêmes que ceux destinés au marché algérien. Pour préserver son image de marque, le coréen mettra toujours sur le marché des portables haut de gamme. Même si elle ne dispose pas de solutions concrètes au phénomène de l'informel, estimé à 30%, Samsung continuera cependant à offrir un service après-vente des plus efficaces et un bon rapport qualité-prix pour résoudre, un tant soit peu, ce problème. Concernant les prix des mobiles, jugés chers, le vice-président estime que ce sont des tarifs qui dépendent de la valeur de l'appareil perçue par le client. “On tient compte aussi des pièces utilisées dans la fabrication des produits”, expliquera M. Brian Park. Les objectifs tracés par la firme sont entre autres : leader dans la téléphonie mobile, le meilleur dans la caméraphone et le meilleur dans la qualité d'affichage et de son. Il veut être le meilleur et le premier à mettre en place la fonction de multimédia, messagerie vidéo, caméra, MP3 player… Ses visées sont en outre orientées vers la troisième génération UMTS (visiophone), dans l'Evidé. Il vise la première place en ce qui concerne le MITS (téléphone intelligent). Samsung s'attelle, par ailleurs, à maintenir et développer le design de ses produits en offrant un choix varié. En Algérie, le portable E 700 semble être le plus demandé alors que le R 210 reste le plus vendu. Les chiffres de Samsung indiquent qu'au premier semestre 2004, cette firme a vendu 42,8 millions de portables soit une part de marché de 14,6% alors que celle-ci était de 10,5% à fin 2003, soit une hausse de 4,1% acquise en 6 mois… Du point de vue de la qualité, Samsung est classé troisième après Nokia et Motorola durant le deuxième trimestre 2004. En terme de valeur, les estimations du vice-président le classe au 2e rang derrière Nokia. B. K.