L'association des réalisateurs indépendants "À nous les écrans" organise, avec le soutien du ministère de la Culture et en collaboration avec l'Office national des droits d'auteur et droits voisins (ONDA) et l'ONCI, la cinquième édition des Journées cinématographiques d'Alger (JCA), à compter d'aujourd'hui et jusqu'au 12 novembre à la salle El-Mouggar. L'association a reçu plus de 243 films pour cette édition, 30 productions ont été sélectionnées, dont 3 longs métrages, 9 documentaires et 18 courts métrages, venus de France, du Maroc, de Tunisie, d'Egypte, du Liban, du Qatar, de Syrie, du Canada, de Grande-Bretagne, de Turquie et du Bahreïn. Les JCA offrent la part belle à la production nationale, puisque 16 films algériens, dont 8 coproductions pour la majorité des courts métrages, seront projetés durant ces journées. Comme chaque année, la compétition sera axée sur le court métrage national et le documentaire international. Le jury est présidé cette année par le réalisateur Abdelkrim Bahloul, et composé de Giogio Cugno (réalisateur italien), Neamet Allah Hassan (critique égyptien), Philipe Jalladeau (professeur de cinéma français) et Fatima Ouazane (productrice et scénariste algérienne). MM. Bahloul et Jalladeau et Mme Ouazane se chargeront également du concours national du scénario, dont les résultats seront annoncés à la clôture des JCA. L'ouverture des JCA, ce soir (à 18h à la salle El-Mouggar), évoquera comme d'habitude l'Algérie, à travers l'avant-première du film français Loin des hommes, de David Oelhoffen (adapté de la nouvelle L'Hôte, d'Albert Camus), en présence du comédien franco-algérien Réda Kateb et du producteur Marc de Pontavice. Plusieurs conférences sont prévues durant ces journées, sur des thèmes divers et importants, tels "La critique cinématographique, "Le cinéma arabe après la révolution" et "L'importance du cinéma de l'immigration". La soirée de clôture, prévue le 12 novembre, sera marquée par la présentation en avant-première en Algérie du documentaire Dahmane de la réalisatrice libanaise Farah Alame. Le film de 52 minutes revient sur le parcours du chantre de la chanson chaâbi, Dahmane El-Harrachi, et l'impact de sa chanson Ya rayeh dans le monde. R. C.