Quelque 240 000 fonctionnaires du secteur de l'éducation nationale bénéficieront d'une promotion, avant la fin de l'année en cours, soit près de 40% de l'ensemble des personnels du secteur, a-t-on appris, hier, du ministère de l'Education nationale. Ces promotions, qui s'effectueront dans le cadre d'inscriptions sur les listes de qualification ou de concours professionnels ou internes, visent à améliorer les conditions des travailleurs du secteur, tous corps confondus, selon les précisions apportées, lors d'une conférence de presse, par l'inspecteur général du ministère, Mesguem Nedjadi, et le directeur des ressources humaines, Abdelhakim Bousahla. Concernant le corps enseignant, 800 enseignants du technique bénéficieront d'une promotion directe au grade d'enseignant du secondaire. Quant aux services économiques qui comptent 14 400 fonctionnaires, près de 6 000 postes budgétaires ont été ouverts dans le cadre de la promotion aux différents grades d'intendant, ont précisé les deux responsables, évaluant l'enveloppe financière consacrée aux promotions à "plusieurs centaines de milliards de centimes". Le ministère de l'Education nationale procédera, à la fin de l'année en cours, à la promotion de 118 734 postes dont 17 066, à travers l'inscription par concours internes, prévue le 4 décembre 2014 et 101 668 à travers l'inscription sur la liste de qualifications ainsi que l'intégration systématique des enseignants des cycles primaire et moyen et leur promotion au grade d'enseignant principal, selon un document distribué à la presse. Tous les bénéficiaires de ces promotions suivront une formation continue conformément au dispositif de formation mis en place par le ministère pour l'année 2014-2015. À une question sur le taux de satisfaction par le ministère des revendications des syndicats, M. Mesguem a affirmé que "le dialogue est en cours et se tient de façon continue en vue de régler tous les problèmes soulevés", soulignant qu'une autre rencontre est prévue le 15 novembre. À une question sur la surcharge des classes, le responsable a indiqué que ce phénomène était répandu dans les régions urbaines, les villes et les nouvelles villes "où la priorité a été accordée à l'attribution de logements, au détriment de la finalisation des travaux de réalisation d'établissements éducatifs". Le problème de la surcharge touche "près de 2% des classes du cycle primaire, 4% des classes du cycle moyen et 10% des classes du secondaire". M. Mesguem a insisté sur la nécessité "de revoir la liste des projets relative aux établissements éducatifs et de respecter les délais de réception des projets entamés". R. N./APS