"Mieux vaut des criminels dans la nature qu'un innocent en prison", tel est le message phare que les services de la police scientifique ont transmis aux écoliers des établissements scolaires de la capitale. La Sûreté nationale, qui a mobilisé les cellules d'écoute et de l'action préventive (Ceap), a tracé un programme ambitieux pour inviter les élèves à venir visiter les différents services dédiés à la prévention, à la recherche de la vérité, mais surtout à la protection de l'enfant. Lors des différentes sorties programmées dans les commissariats d'Alger, certains élèves ont témoigné de certains actes durant lesquels la police scientifique s'est déployée pour effectuer des prélèvements et des recherches sur la scène du crime. Le coup d'envoi de cette opération s'est déroulée à l'école Boudjemaâ-Temim de Draria où le chef de sûreté, Hamid Touat, et ses effectifs ont rencontré les élèves du cycle primaire. Suite à quoi, les éléments de la police scientifique ont reçu une vingtaine d'écoliers dans les coulisses de leur service pour leur expliquer les principales missions qui leur sont assignées. L'étude de l'empreinte digitale, comme première étape de l'enquête, a été au centre des explications et les élèves, curieux, se sont donnés au jeu des questions/réponses pour en savoir un peu plus. Le responsable de la Ceap de Draria, Farid Nissas, a même déployé des sections spécialisées dans la prévention routière, la protection de l'enfant et le service de la sécurité publique de Bab-Ezzouar pour vulgariser ces missions aux écoliers. Cette opération, qui, par ailleurs, a touché les13 sûretés de daïra du Grand-Alger, s'est prolongée durant toute la journée. L'objectif étant d'inscrire ces actions dans le cadre de l'instruction civique, la DGSN promet de déployer d'autres actions dans les établissements scolaires pour protéger l'enfant et mieux communiquer avec cette frange de la société, victime au quotidien des malfrats et des chauffards. F. B.