La troupe de Jijel a remporté le 1er prix du festival national de hip-hop, clôturé mercredi soir à la salle omnisports Hachemi-Hantaz de Trouville à Aïn Turk (Oran). Les 2e et 3e places sont revenues respectivement à des troupes de Tizi Ouzou et d'Oran, dans cette rencontre où des jeunes ambassadeurs de cet art occidental ont, trois soirées durant, emballé les amoureux de l'expression gestuelle, sous différents rythmes et tempos. Des jeunes 16 à 30 ans, venus d'Illizi, Tindouf, Tamanrasset, Ouargla, Béchar, Alger, Tizi Ouzou, Skikda, Constantine, Jijel, Aïn Defla, Chlef, Mascara, Mostaganem et Oran ont réussi à émerveiller et à interpeller le public par leur propre singularité. Comme en témoigne actuellement le succès de la troupe de Jijel, ce festival a permis de mettre en scène des acteurs au talent prometteur. Cette manifestation, qui vise à faire connaître davantage ce genre artistique de danse qui a seulement 14 ans d'existence en Algérie, organisée par la direction de la jeunesse et des sports et la ligue des activités culturelles de la wilaya d'Oran, a connu un très grand succès. Des moments de partage entre danseurs et public ont ponctué ce festival. Une forte participation d'amateurs de hip-hop a su chauffer la scène, au grand bonheur de nombreux jeunes Oranais, venus se détendre et s'éclater. En marge de ce festival, des sorties ont été programmées vers des sites archéologiques et touristiques de la wilaya d'Oran, dont la chapelle de Santa Cruz, nichée sur le mont Murdjadjo, et les Bains turcs, situés au vieux quartier de Sidi El-Houari d'Oran. Le hip-hop en tant que danse moderne très riche réunit plusieurs sous-arts qui exigent une parfaite maitrise du chant et de la dance tels que le rap (ou MCing), le DJing, le break dancing (ou b-boying), le graffiti et le beat boxing. Au-delà d'une simple danse, le hip-hop est une expression gestuelle du vécu des jeunes danseurs qui l'exercent. APS