Bouzeguène (Tizi Ouzou): La poste d'Aït Ikhlef sinistrée La poste d'Aït Ikhlef, dans la commune de Bouzeguène (60 km à l'est du chef-lieu de wilaya de Tizi Ouzou), risque de s'effondrer sur les employés et les usagers de cette institution publique. Construite, il y a plus de trente ans, elle a été inaugurée en 1982 par le défunt Bachir Rouis, ministre des télécommunications à l'époque. Déjà trop exiguë pour la population de Bouzeguène, avec une salle constamment bondée et des chaînes quotidiennes qui vont au-delà de la porte d'entrée, la poste d'Aït Ikhlef se dégrade de jour en jour, abandonnée par la tutelle, victime des infiltrations d'eaux pluviales qui, au fil des années, laissent transparaître d'énormes trous noirâtres et l'ossature en bambous du plafond. D'année en année, les infiltrations se multiplient à travers tout le plafond. Les employés travaillent dans des conditions dramatiques, à telle enseigne qu'on a oublié que l'Algérie est un pays pétrolier, capable de réaliser des miracles. Depuis plusieurs années, la poste n'a même pas bénéficié des travaux d'étanchéité. La peinture du plafond et des murs, entièrement abîmée, s'écaille et laisse apparaître d'énormes traces de moisissures. La situation perdure et s'aggrave comme ce fut le cas, dernièrement, avec la neige qui s'est accumulée sur le toit. Des eaux et de la boue ont inondé le carrelage de la salle qui s'est transformée en piscine. Des débris de plafond se détachent, déplore-t-on ; et l'eau menace les équipements électriques, et on n'est pas à l'abri d'un court-circuit ou d'un risque d'incendie. Parfois, il faut couper l'électricité pour éviter d'éventuelles électrocutions. Devant l'état préoccupant de cet édifice public, les employés ne savent plus à quel saint se vouer, et les usagers de la poste d'Aït Ikhlef s'interrogent sur les raisons qui ont laissé cette institution atteindre un tel degré de dégradation sans que les responsables ne daignent réagir au bon moment. On a appris, mais bien tard, qu'une entreprise d'étanchéité aurait été retenue, mais les travaux de réparation des différents compartiments de la poste devraient s'étaler sur plusieurs semaines. Kamel Nath Oukaci Ils ont bloqué la RN42A: Les supporters de l'équipe USMM Hadjout en colère Les supporters de l'équipe de football USMM Hadjout, qui joue en Ligue 2, ont bloqué en masse, avant-hier matin, l'entrée du tronçon RN42A menant à la ville de Hadjout jusqu'aux artères principales de ladite commune à quelques mètres du siège de l'APC, aux moyens des banderoles géantes, a-t-on constaté sur place. Des poids lourds en provenance des communes de Cherchell et d'El-Affroun sont restés bloqués au niveau du principal rond-point de la ville. Les automobilistes et des visiteurs étaient désemparés, surtout que les policiers postés habituellement dans ce giratoire n'étaient pas présents hier en ces lieux. Contactés par nos soins, le chef de daïra nous a fait savoir que l'équipe en question a vu la semaine passée la démission de son président à cause notamment de l'agressivité de ses supporters à l'intérieur du stade communal, et personne n'a osé se présenter pour briguer le poste en question. Et d'ajouter qu'une enveloppe financière estimée à plus de 20 millions de DA a été récemment dégagée par les pouvoirs publics pour aider le club. Cependant, selon un manifestant, les joueurs réclament leurs primes pour revenir aux entraînements puisqu'aucune somme n'a été versée aux joueurs depuis longtemps, chose qui, visiblement, a généré les mauvais résultats de l'équipe. B. BOUZAR Pour une histoire de dette À Lakhdaria: Ils kidnappent un homme avant de le relâcher Un quadragénaire a été kidnappé puis relâché par ses ravisseurs avant-hier après midi dans la ville de Lakhdaria. Il était 16h30 lorsqu'un fourgon Master blanc, immatriculé dans la wilaya de Bouira, s'est arrêté à hauteur de la victime qui a été embarquée de force dans le véhicule. La foule médusée ayant assisté à la scène n'a pas eu le temps de réagir alors que les ravisseurs ont pris la fuite en direction des hauteurs de Lakhdaria sur la route menant vers Bouderbala. Sur leur chemin, les kidnappeurs en apercevant un convoi de l'ANP qui redescendait vers la ville de Lakhdaria ont fait demi-tour et relâché leur otage en pleine nature. Ce dernier s'est immédiatement rendu au commissariat de la ville pour déposer plainte contre ses ravisseurs qu'il connaît apparemment et auxquels il doit une forte somme d'argent. Hafidh Bessaoudi