L'AG ordinaire du CSC, qui s'est déroulée ce samedi après-midi et qui s'est terminée en début de soirée, a réconforté le président en exercice dans sa position de président. Cette réunion de la famille clubiste fait un appel aux dons des supporters car la situation financière du club est très critique. En préséance de Khettabi toujours convalescent, c'est le vice-président et président par intérim, Hamana Djamel, qui a tenu à faire un rappel historique de la situation qui est due essentiellement aux fausses promesses de dons d'avant-saison qui sont restées lettre morte. Car, en fait, sur les 3 milliards de centimes promis par les généreux donateurs à titre de prêt, le CSC n'a récolté en définitive que 600 millions de centimes ce qui a faussé considérablement les calculs du président qui aspirait à mieux, vu qu'il voulait réussir un bon recrutement et aussi régler les arriérés des joueurs. “On a dû faire de la gymnastique pour trouver les fonds nécessaires et régler une partie des arriérés des joueurs à qui nous tenons de rendre hommage pour leur patience”, dira notre interlocuteur. Les intervenants ont axé, par ailleurs, leurs critiques sur le rôle négatif du bureau actuel qui, à leurs yeux, n'a rien apporté au CSC, ce qui n'a pas tardé à faire réagir Khettabi qui estime que si on attaque son comité ce sera lui qu'on touchera. il démissionne et se retire par une porte dérobée du centre culturel Malek-Haddad, lieu de la réunion. L'ambiance devient alors très tendue entre les pro-Khettabi et les anti-Khettabi. Il faut dire aussi qu'à l'intérieur de la salle, il y avait beaucoup plus de supporters que de membres de l'AG. Les anciens essayeront de ramener le calme. Khettabi sera ramené dans la salle et la tension baissera d'un cran. Le président des jeunes catégories, Ghoulmi, essayera d'apaiser les esprits en demandant une réconciliation générale pour le bien du CSC et dira qu'on doit essayer de dépasser les “mésententes” personnelles, tout en demandant au président s'il est capable d'assumer la situation actuelle. Khettabi reprendra la parole pour défendrer son comité et posera comme seule condition pour rester à la tête du club : qu'on ne touche pas à son comité. Chose qui fut acceptée. H. S.