Décidément, rien ne va plus dans la plupart des chantiers lancés par l'Agence pour l'amélioration et le développement du logement (Aadl). Et pour cause, la majorité des sites accuse un déficit criant en main-d'œuvre (maçons, manœuvres, électriciens, plombiers…). Selon des sources concordantes, les entreprises chinoises, sommées de livrer ces logements dans les délais prévus par les cahiers des charges, font face à un sérieux problème : le visa. À titre illustratif, à Bab Ezzouar II, où les Chinois devraient réaliser près de 800 logements, seulement 83 ouvriers assurent les travaux. Etant à la fois au four et au moulin, les entrepreneurs chinois interpellent les responsables de l'Aadl et les autorités algériennes pour intervenir dans les délais afin de pouvoir relancer la dynamique des brigades “3x8” et parer à d'éventuels retards dans la livraison de ces logements.