Les responsables du Mouloudia d'Alger ont été surpris, jeudi dernier, de recevoir une correspondance émanant de la Fifa, les informant que le joueur brésilien, Alves Roberson, ne pourra pas être qualifié pour la saison en cours. Ce dernier, rappelons-le, a été recruté cet hiver et devait toucher un salaire de 20 000 euros. En fait, la Fifa a incombé la responsabilité à la partie algérienne qui a accusé un retard dans la transmission du TMS du joueur brésilien (transfert matching system). Alors que le MCA devait le faire le 14 janvier avant minuit, dernier délai pour le mercato, les dirigeants du Mouloudia ont envoyé le TMS le 19 janvier, mais renseignements pris, il s'avère que c'est le retard de réponse du club brésilien (l'Esporté club J ventude) où évoluait Roberson, qui a engendré le dépassement du délai. La partie brésilienne devait naturellement valider le transfert, donc le TMS, mais elle ne l'a pas fait à temps, c'est-à-dire avant le 14 janvier à minuit pour des raisons obscures. Il faut noter que contrairement à ce qu'affirme la direction du MCA, la manipulation du système TMS et la transmission des données sont de la responsabilité du club, en l'occurrence le MCA, la FAF n'étant que le garant. Le président du Mouloudia, Raïssi, se veut toutefois rassurant : "Nous gardons toujours espoir de qualifier Roberson. La FAF devrait trouver une solution à notre joueur. De ce fait, nous avons fait des propositions à la fédération dans l'espoir de récupérer le joueur." La direction mouloudéenne a, en effet, fait trois propositions à la FAF : obtenir une dérogation de l'instance de Raouraoua pour que Roberson puisse jouer en championnat, ou obtenir une dérogation de la Fifa comme ce fut le cas avec Belaïli, sinon, et comme ultime solution, le MCA proposera à la FAF de prendre en charge les rémunérations du joueur jusqu'en fin de saison. Trois propositions quasi impossibles lorsque l'on sait que la Fifa ne fait jamais de dérogation. S. M.