C'est par voie de presse que l'ex-chef de gouvernement a fait état de la nouvelle en précisant que dès la semaine prochaine, il sera procédé à l'installation de l'instance de préparation. Fin des tracasseries administratives pour le parti Talaiou El-Houriyet de l'ancien chef de gouvernement, Ali Benflis. Dans un communiqué rendu public hier mercredi, Ali Benflis a informé, en effet, que les services concernés du ministère de l'Intérieur lui ont délivré le jour même le fameux quitus qui lui permettra de s'atteler à réunir le congrès constitutif du parti. Un congrès qui pourrait être tenu dans des délais plus courts que ceux formalisés par la réglementation. "On projette de réunir le congrès national du parti début juin", nous a confié, hier, le porte-parole du parti, Ahmed Adhimi, qui, au cours du même entretien, a souligné que "dès la semaine prochaine, il sera procédé à l'installation de l'instance nationale de préparation du congrès constitutif du parti". Cette instance sera constituée, est-il indiqué dans le communiqué d'Ali Benflis, de huit commissions chargées respectivement des résolutions, du programme, du statut, du règlement intérieur, de l'organique, des politiques de communication, de la logistique et de l'organisation. "À la faveur de l'ensemble de ces mesures préparatoires, le parti Talaiou El-Houriyet projette de tenir son congrès national constitutif dans le cours de la première semaine du mois de juin prochain", a noté aussi le communiqué. Le porte-parole du parti, Ahmed Adhimi, a précisé également que le congrès national du parti Talaiou El-Houriyet sera précédé de 4 congrès régionaux, Est, Ouest, Nord et Sud. "En même temps, on s'attellera à parachever la structuration du parti dans des wilayas et des communes". Le parti Talaiou El-Houriyet réunit 288 membres fondateurs, représentant les 48 wilayas, a indiqué Adhimi, tout en informant, au passage, que de plus amples informations seront rendues publiques au cours de la conférence de presse qu'animera Ali Benflis au courant de la semaine prochaine. Cela étant, cette autorisation a été accueillie avec soulagement par Ali Benflis et ses compagnons dans cette nouvelle aventure partisane. L'attente, en effet, a été longue et les tracasseries fort nombreuses. Enchaînant sur la dynamique de mobilisation dans le sillage de l'élection présidentielle d'avril 2014, à laquelle l'ancien chef de gouvernement s'était porté candidat, Ali Benflis et les membres fondateurs du parti s'étaient vu rejeter un premier dossier déposé au ministère de l'Intérieur. Le motif invoqué par le département de l'Intérieur pour motiver le refus s'était articulé, rappelons-le, autour de deux raisons : la dénomination du parti qui aurait déjà existé et l'engagement des membres fondateurs qui devrait être individuel et non collectif. L'argumentaire de l'administration n'avait pas convaincu Benflis qui, dans un communiqué public, avait noté que "la conviction des membres fondateurs a été et demeure que ces deux observations, de fait pour l'une et de droit pour l'autre, sont sans fondement". Ali Benflis a dû, néanmoins, reformuler le dossier pour son parti. C'était en décembre dernier. Il s'était vu alors remettre un récépissé de dépôt, suite à quoi il a observé un délai de rigueur de 2 mois avant de se voir enfin autorisé à réunir le congrès constitutif. "Le chemin à parcourir reste long avant l'agrément du parti. Pour cette raison, il est du devoir de tous de faire la démonstration permanente de diligence et de constance dans la défense de nos idéaux communs qui s'incarnent dans la société des libertés et du progrès à laquelle aspire notre peuple dans son ensemble", a conclu le communiqué d'Ali Benflis. Ce dernier s'est totalement investi dans l'action politique, à travers l'animation du Pôle des forces du changement et sa participation à l'Instance de consultation et de suivi de l'opposition. S.A.I.