Le procès verbal sanctionnant la rencontre de mercredi dernier entre le ministère de l'Education nationale et les syndicats qui ont déclenché un mouvement de grève n'a finalement pas été signé. La cause, selon un communiqué du département de l'éducation repris jeudi par l'APS, serait le rejet des « partenaires » sociaux de la proposition relative à la rédaction d'une charte d'éthique et de stabilité. La rencontre a néanmoins débouché sur une décision concrète. La commission conjointe chargée de la révision des statuts des travailleurs de l'Education nationale sera officiellement établie le 2 mars prochain. Les représentants de la tutelle et ceux des syndicats,, en plus des représentants du ministère des Finances et de la direction de la fonction publique, seront conviés à se présenter à la date convenue pour une instauration d'un agenda. Ce dernier, comme rapporté l'APS, en citant un représentant des syndicalistes, consiste à réviser le statut des travailleurs du secteur. Toutefois après le refus des syndicats de signer le PV, cette décision pourrait être remise en cause. Les prochains jours seront décisifs. La majorité des syndicats présents(Snapest, SNTE, CSE, UNTEF, CLA, SNATEF, SNAPEP, SNAPAP, SCCTP, FNTE) à la réunion (qui s'est déroulée à huis clos)se sont tous mis d'accord sur un point, à savoir que la commission devait apporter des résultats tangibles c'est-à-dire d'une « concrétisation des engagements pris » dans les «plus brefs délais ». A l'exception du Cnapest (conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique), voulant faire cavalier seul, a estimé que cette rencontre ne représentait pas une priorité. C'est la raison pour laquelle ses représentants ont quitté les lieux avant la fin des travaux. Parmi les accords négociés, et selon les représentants des syndicats, plus de 70 000 enseignants, tous cycles confondus, bénéficieront d'une formation à partir du 6 juin prochain. Nouria Benghebrit a déclaré que la rencontre fixera un plan « d'action » en plus d'une révision du statut des travailleurs, un suivi des lacunes dans le même contexte serait au programme. Hadjer MESSAOUDI