Le procès-verbal sanctionnant la rencontre entre le ministère de l'Education nationale et les syndicats qui ont déclenché un mouvement de grève n'a pas été signé, à cause de leur rejet de la proposition relative à la rédaction d'une charte d'éthique et de stabilité, a indiqué jeudi, le ministère qui réitère sa volonté de laisser les portes du dialogue ouvertes. Lors de la rencontre de deux jours avec les syndicats, le ministère de l'Education a indiqué dans un communiqué de presse que «le procès- verbal commun qui a butté sur le dernier point engageant l'ensemble des parties à la rédaction d'une charte d'éthique et de stabilité dans le secteur de l'éducation, n'a pas été signé». Cette charte privilégie un climat favorable à la construction d'un processus favorisant l'émergence d'une école de haut niveau, précise le ministère. Dans le communiqué, on note que «le procès-verbal n'a malheureusement pas été signé malgré l'accord des deux parties sur l'installation d'une commission chargée du réexamen du statut particulier des personnels de l'éducation nationale, ainsi que la mise en œuvre d'un calendrier pour l'exécution des procès préalablement signés». Les deux parties se sont mises d'accord pour organiser des séances de travail au niveau des directions de l'éducation avec les instances syndicales locales, «en vue d'une résolution des problèmes au niveau des wilayas», a-t-on rappelé. Le ministère de l'Education et les syndicats ont assisté à cette rencontre qui s'est déroulée à huit clos. La réunion a rassemblé, outre le ministère, les représentants de la coordination syndicale qui regroupe le syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), le syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), l'Union nationale des travailleurs de l'éducation et de la formation (Untef) et le Conseil des lycées d'Alger (CLA). Etaient également présents le Syndicat national autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Snatef), le syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement primaire (Snapep), le syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap) et la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTE) affiliée à l'Union nationale des travailleurs algériens (UGTA). A noter aussi la présence du syndicat des corps communs et des travailleurs professionnels (SCCTP) et du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique élargi (Cnapest). En ce qui concerne la révision du statut particulier, la première responsable du secteur, Mme Nouria Benghebrit, avait précisé auparavant avoir suggéré la date du 2 mars prochain pour l'installation de la commission de la révision de ce statut afin de définir un calendrier de travail. «Cette commission mixte regroupera les représentants du ministère de l'Education et des syndicats du secteur, outre le ministère des Finances et la direction générale de la Fonction publique», rappelle-t-on.