L'ONCI est chargé, selon M. Bentorki, de prendre en charge les invités de 21 pays, d'assurer leur déplacement et de dispatcher le programme culturel dans les 9 wilayas de l'est du pays. Concernant, enfin, le programme d'ouverture prévue le 16 avril, celui-ci n'est toujours pas prêt. Un grand flou continue d'entourer ce qu'il est convenu d'appeler désormais, "l'affaire Constantine capitale de la culture arabe 2015". Le directeur général de l'Office national de la culture et de l'information vient de le confirmer encore une fois, lors de son déplacement, hier, dans la wilaya de Constantine où il a animé une conférence de presse qui devait porter sur le programme et les activités de l'ONCI, dans le cadre de la manifestation qui sera lancée en avril prochain. En effet l'ordre du jour "fictif" de la rencontre avec les représentants de la presse nationale s'est rapidement transformé en une mise au point de M. Lakhdar Bentorki, à l'adresse de certains médias et parties "occultes" dont il taira les noms et qu'il accuse de vouloir le déstabiliser et, par la même, mettre en échec, selon lui, l'événement. Il n'y avait donc rien de spécial à attendre du directeur de l'ONCI, sinon une tentative "désespérée" de se démarquer de la série de scandales qui entachent, depuis quelques semaines, la manifestation et dont une partie concerne la gestion "très controversée" du Zénith par l'ONCI. Dans le costume de la victime, M. Lakhdar Bentorki se défendra en affirmant que "l'ONCI est une institution étatique qui n'appartient pas à Bentorki et la salle Zénith de Constantine n'est pas à mon nom, nous avons seulement été désignés pour sa gestion jusqu'à la fin de la manifestation". Cela dit, la volonté de ce dernier à se démarquer sera vite balayée par son laconisme quant à l'enveloppe financière octroyée à l'Office national de la culture et de l'information afin d'exécuter une partie du programme de la manifestation culturelle. En effet, M. Bentorki, visiblement agacé par les questions des journalistes, refusera carrément d'en révéler le montant exact. "Il n y a pas d'enveloppe financière, nous procédons par bons de commande." Et c'est là où réside l'ambiguïté. L'ONCI est chargé, selon M. Bentorki, de prendre en charge les invités de 21 pays, d'assurer leur déplacement et de dispatcher le programme culturel dans les 9 wilayas de l'est du pays. Concernant, enfin, le programme d'ouverture prévue le 16 avril, soit dans moins d'un mois et auquel participent plus de 350 personnes originaires de 24 wilayas, celui-ci n'est toujours pas prêt, a affirmé le conférencier. S. B.