La population déplore la dégradation des rues et des routes, puisque des nids-de-poule et des crevasses sont signalés dans toute la ville, sujette au déferlement des eaux pluviales. Le chef-lieu de wilaya offre un spectacle désolant à la suite des intempéries qui ont affecté, depuis des semaines, la région qui a enregistré d'importantes chutes de pluie et de neige dans les zones montagneuses. Cet hiver s'est illustré par sa rigueur qui persiste, les journées froides et pluvieuses et les rafales de vent qui ont occasionné des dégâts matériels aux habitations précaires. La population déplore la dégradation des rues et des routes, puisque des nids-de-poule et des crevasses sont signalés dans toute la ville, sujette au déferlement des eaux pluviales. Des rues sont devenues des piscines, et la circulation des piétons et des véhicules est devenue difficile et aucune intervention des services concernés n'a été opérée, au grand dam de la population qui évolue dans un environnement hostile et pénalisant. Les passants sont copieusement éclaboussés par des jets d'eau boueuse provoqués par des automobilistes qui circulent dans les artères inondées. Les rues des cités Champ-de-Manœuvre, Gahdour, Cnep, Bensouilah, Frères-Rahabi, DNC, Aïn Defla, Bourouaïah, etc., sont recouvertes par les eaux pluviales, et c'est un phénomène récurrent qui n'est pas pris en charge par les élus locaux. D'autre part, un autre problème persiste en dépit des textes officiels et des instructions du wali. En effet, des opérateurs peu scrupuleux creusent des tranchées en milieu urbain pour la pose de conduites d'eau potable, de gaz naturel, d'assainissement, de câbles téléphoniques, de fibres optiques, d'énergie électrique, et à la fin des travaux ils les recouvrent de terre fraîche ! Ils n'appliquent pas les clauses des cahiers des charges qui stipulent qu'il est impératif de remettre en bon état la chaussée. Pour des raisons inexpliquées, ils refusent d'utiliser les matériaux exigés et le bitume. Dès les premières pluies, ces tranchées deviennent des fossés qui présentent un réel danger pour les piétons et les automobilistes. C'est le cas de la rue du lycée Benmahmoud qui débouche sur le carrefour de la place du 19-Mars, aux abords des sièges de l'APW et de la wilaya ! À l'issue de la pose de la fibre optique devant améliorer le réseau internet, les ouvriers ont quitté les lieux en comblant les tranchées de mottes de terre ! Les eaux pluviales ont dénudé ces dernières, et des trous béants sont apparus au grand désespoir des automobilistes, contraints de rouler tels des escargots en créant des embouteillages monstrueux ! Ce problème n'a pas été pris en charge par les services compétents dont la mission est de veiller à la qualité des voies de communication. Des citoyens saisissent cette opportunité pour interpeller les autorités locales, car le cadre de vie ne répond pas à leurs légitimes attentes. H. B.