Cette date sera confirmée à partir de juillet 2005 lorsque les équipementiers seront connus. Le ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui, a effectué hier une visite d'inspection sur les chantiers du métro d'Alger où il s'est rendu au tunnel d'El-Hamma jouxtant la Bibliothèque nationale et la station Khelifa-Boukhalfa (centre-ville). Au niveau du premier chantier cité, considéré comme le point de jonction entre les terminus de Oued Koriche et Haï El-Badr, les responsables du projet métro ont expliqué au ministre que les travaux avancent à la cadence prévue même si la nature du terrain est très difficile en raison de la marne. “La station d'El-Hamma a été conçue de sorte que l'on puisse descendre les rails par le puits, ce qui implique que la pose de ces rails sera entamée dès décembre 2005. L'avancement des travaux au niveau de la station de Khalifa-Boukhalfa va nous permettre normalement de travailler sans discontinuer jusqu'à la prise définitive de la voie, le tirage des câbles et l'ensemble des équipements qui viendront dans les stations. Nous pouvons donc aujourd'hui dire que nous comptons mettre en service le métro d'Alger au cours du 1er semestre 2008”, dira Mohamed Maghlaoui. Ce dernier précisera toutefois que cette date sera confirmée à partir de juillet 2005 lorsque les équipementiers seront connus. Il faut savoir à ce sujet que le dernier délai a expiré hier pour le retrait du cahier des charges. À partir d'hier, un autre délai de trois mois est donné pour recueillir les offres concernant les équipementiers. La même période sera exploitée pour fixer les entreprises retenues. Ce qui veut dire que les travaux de prise en charge du système intégral du métro démarreront en principe dès juillet prochain. D'une longueur de 115 ml, un ciel ouvert de 38 ml, un sous-terrain de 70 ml et une profondeur de 27 ml, la station Khelifa-Boukhalfa dont les travaux ont démarré en juillet 89, a rencontré beaucoup de difficultés à cause de la nature du sol et de sa situation en plein centre-ville. Le montant des travaux s'élève à près de 138 milliards de centimes. À la question de savoir si avec le partenaire allemand c'est un second souffle qui a été donné au projet du métro, le ministre a rappelé qu'il n'est pas question d'occulter les efforts méritoires des entreprises algériennes qui ont fait démarrer les chantiers et réussi à accomplir un niveau appréciable dans la réalisation de ce grand projet. “Il faut rendre hommage à ceux qui n'avaient pas la technologie voulue mais qui ont relevé le défi à un moment où le pays traversait une période très difficile. Ce sont des Algériens qui ont réalisé une partie de l'ouvrage. Quant au deuxième tronçon, il est en train de se réaliser par une entreprises allemande qui nous donne entière satisfaction et qui respecte les délais impartis”, déclare-t-il. L'on saura que cette entreprise allemande est présente dans plus de 20 pays dans le monde dont l'Inde, la Hollande, la Belgique. A. F.