Pas moins d'une vingtaine de troupes, venues de plusieurs régions du pays, notamment de Tizi Ouzou, Oran, Batna et Biskra, se produiront à la maison de jeunes Abderrahmane-Farès d'Akbou, mais aussi dans des communes avoisinantes, dont Seddouk, Chellata et Ighram. à l'occasion de la fête de l'indépendance et de la jeunesse, l'association étoile culturelle d'Akbou organise, en collaboration avec l'APC d'Akbou et la direction de la culture de Béjaïa, la 11e édition du Festival du théâtre amazigh de la Soummam, qui a démarrée le 4 juillet et prendra fin demain. Pas moins d'une vingtaine de troupes, venues de plusieurs régions du pays, notamment de Tizi Ouzou, Oran, Batna et Biskra, se produiront à la maison de jeunes Abderrahmane-Farès d'Akbou, mais aussi dans des communes avoisinantes, dont Seddouk, Chellata et Ighram. La cérémonie d'ouverture de cette manifestation culturelle dédiée au 4e art a eu lieu dans la soirée de samedi dernier, dans la salle de spectacles de la maison de jeunes d'Akbou, en présence des représentants des autorités locales, des responsables de la culture, d'un parterre d'artistes et de comédiens ainsi que d'autres invités et citoyens de la région. Un hommage particulier a été rendu, lors de cette cérémonie, aux pionniers de la pratique théâtrale dans la ville d'Akbou. Ainsi, deux anciennes figures du 4e art, natives de la région, ont été honorées par les organisateurs de ce festival. Il s'agit de Khellaf Akkouche et Hamid Maraoui, deux anciens comédiens qui montaient sur les planches durant les années 1970, lesquels ont été invités à témoigner de leur expérience dans le domaine théâtral. Ils ont ensuite reçu des mains des élus locaux et autres invités de marque des tableaux d'honneur en guise de reconnaissance pour leur parcours artistique, mais aussi leur contribution à la promotion de la pratique théâtrale dans la ville d'Akbou. Les membres de l'association organisatrice de cette rencontre ont tenu également à rendre hommage à d'autres dramaturges et comédiens natifs de la région, mais absents au rendez-vous, qui avaient beaucoup donné pour le 4e art, mais demeurent anonymes, puisqu'ils ont toujours préféré travailler dans l'ombre, loin des feux de la rampe. On citera, à ce titre, les noms de Cheikh Abdelkader Saâdi, Mustapha Dabouz, Hocine Ibouzidène, Mokrane Aggoune, Djamel Haddad et Karim Haddad. "Au-delà de notre souci de créer une ambiance nocturne et d'assurer une animation artistique durant ces soirées ramadhanesques, nous voulons faire sortir de l'anonymat nos anciens artistes et comédiens qui méritent toute notre considération et notre reconnaissance. C'est dans cette optique que nous leur dédions cette édition, en signe d'hommage particulier", nous a déclaré Mouloud Salhi, président de l'association étoile culturelle d'Akbou. Selon lui, cet événement culturel constitue un lieu de rencontre par excellence où l'émulation et l'apprentissage seront les maîtres mots. Il permet aussi à la ville d'Akbou et à sa région de renouer en l'espace de cinq jours avec le 4e art et la culture, a-t-il ajouté. Par ailleurs, notre interlocuteur déplore l'exiguïté et l'absence de commodités, notamment la climatisation, dans la salle de spectacles de la maison de jeunes abritant les activités de ce festival, estimant que "la ville d'Akbou mérite une infrastructure à la hauteur de sa dimension socioculturelle". K. O.