KHENCHELA : Pression énorme sur la maternité Salhi-Belgacem Le manque de moyens humains et matériels et l'augmentation du nombre d'accouchements d'une année à l'autre rend ardue la mission du staff médical et paramédical de la maternité Salhi-Belgacem de Khenchela. Les 130 lits de la maternité se révèlent, en effet, insuffisants pour répondre à la demande d'une population en nette augmentation ces dernières années. La pression exercée par les parturientes, qui viennent de nombreuses communes limitrophes, reste toujours la même, comme nous l'ont confirmé les parents de certaines d'entre elles. Elles préfèrent venir ici pour une prise en charge "plus sérieuse", expliquent ces derniers, en ajoutant que dans les journées trop difficiles, le personnel de la maternité s'attelle parfois à libérer les femmes qui accouchent sans complication pour gagner de la place. "Le moins qu'on puisse dire est que la situation a atteint un niveau critique et devient ingérable dans cet établissement", s'indigne un citoyen dont la femme venait d'accoucher pour la troisième fois consécutive à la maternité Salhi-Belgacem. Par manque de places, des patientes s'étaient mises à deux sur le même lit alors que d'autres, malgré le risque, se trouvent obligées de dormir par terre faute de lit. Il y a lieu de signaler que la maternité de Khenchela avait pris en charge plus de 2903 accouchements durant le premier semestre 2015. M. Z. Bordj Bou-ArrEridj : 7 morts dans un puits à Cheffa Un drame a endeuillé, hier, le village de Cheffa, commune de Khellil, 40 kilomètres à l'est de Bordj Bou-Arréridj, lorsque des membres d'une même famille ont tenté de sauver l'un des leurs, qui était tombé dans un puits. Le bilan est très lourd puisque 7 personnes âgées entre 18 et 36 ans ont trouvé la mort asphyxiées par les gaz toxiques présents dans le puits. L'une après l'autre, 7 personnes se sont précipitées dans le puits en question, profond de 18 mètres, pour sauver leur parent, ne se doutant pas qu'un piège mortel allait se refermer sur eux. Une pompe, qui dégageait des gaz toxiques, serait à l'origine de ce drame, selon une source locale. Les 7 malheureux décédés, d'une même famille, B.S., 36 ans, B.K., 35 ans, B.A., 34 ans, B.H., 26 ans, B.R., 23 ans, B.M., 23 ans et B.A., 18 ans, ont été transférés à la morgue de l'hôpital de Ras El-Oued. Les services de sécurité ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de ce drame. Chabane BOUARISSA Fratricide à Sétif : Le crime serait involontaire La paisible localité de Ras Isli, dans la commune de Rasfa, au sud de Sétif, a été secouée, dans l'après-midi de jeudi, par un crime perpétré par un jeune (G. Younès) âgé de 17 ans, qui a mortellement poignardé son frère (G. Yacine) âgé de 16 ans. Selon les informations en notre possession, le crime serait involontaire car l'auteur du crime était en train d'éplucher des pommes de terre quand il a couru derrière son frère qui lui avait pris son téléphone portable. La victime a rendu l'âme au niveau des services des urgences chirurgicales de l'hôpital Mohamed-Boudiaf de Aïn Oulmène quelques minutes après son admission. Quant au frère aîné, il a été arrêté par les éléments de la Gendarmerie nationale dans un garage situé à proximité du domicile parental dans un état psychologique lamentable. F. SENOUSSAOUI