Une vingtaine d'enseignants des trois paliers primaire, moyen et secondaire ont été surpris, dimanche dernier, d'apprendre qu'il a été mis fin à leurs fonctions et remplacés par de nouveaux enseignants recrutés par voie de concours. Ayant exercé pendant plusieurs années dans différents établissements scolaires d'Alger en qualité de contractuels et vacataires, ils considèrent que la décision prise à leur encontre est arbitraire, expliquant qu'ils ont acquis une expérience que les nouvelles recrues ne possèdent pas. De plus, les enseignants soulignent qu'ils ne percevaient pas leurs salaires régulièrement. “J'ai dû attendre toute l'année 2003 pour percevoir mon dû en janvier 2004”, dira l'un d'eux. Une autre enseignante s'interroge sur le pourquoi d'une telle décision confiant qu'elle possède une ancienneté de plus de cinq ans dans le secteur. Dans une lettre adressée à l'inspecteur d'académie, ils relatent leurs problèmes liés à leur marginalisation ainsi que toutes les pressions auxquelles ils n'ont jamais voulu céder. Ils revendiquent enfin la régularisation de leur situation tant professionnelle que salariale et demandent l'annulation des résultats du concours qu'ils qualifient d'arbitraire. A. F.