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Polémique autour de l'extradition de l'avocat Rachid Mesli vers l'Algérie Les uns le considèrent comme un militant des droits de l'Homme, les autres comme un terroriste potentiel
Pour le commun des Algériens, il est difficile de savoir dans quel camp situer exactement Rachid Mesli, arrêté mercredi dernier en Italie sur la base d'un mandat d'arrêt Interpol émis par les autorités algériennes. Cet ancien avocat du FIS dissous a été inculpé par contumace, en 2002, par la justice algérienne pour appartenance à "un groupe terroriste armé" sur la foi de témoignages de deux terroristes. Dès lors, les familles des victimes du terrorisme et bien entendu l'Etat algérien souhaitent son extradition vers le pays pour qu'il purge sa peine. Des ONG, dont Amnesty International, s'opposent à cette démarche, présentant l'homme comme un militant des droits humains, victime d'un harcèlement judiciaire dans son pays. "Rachid Mesli a travaillé comme avocat durant le conflit interne en Algérie. Il a fait face au harcèlement répété et à l'intimidation des autorités algériennes en raison de son travail de défense des victimes de violations des droits humains commises par l'Etat", a publié l'organisation dans un communiqué diffusé hier.