Les clignotants sont au rouge au NAHD, rien ne va plus entre les supporters, la direction et l'entraineur Abdelkader Yaïche, qui est plus que jamais menacé de limogeage, comme l'avait souligné le président Mahfoud Ould-Zemirli à l'issue du match face à l'USMH en affirmant aux journalistes présents qu'une décision importante sera prise dans les prochaines heures : "Il est vrai que cette défaite nous a fait beaucoup de mal, on n'arrive plus à gagner, je ne sais pas ce qui se passe, le conseil d'administration va se réunir en urgence pour justement étudier l'avenir de l'entraîneur, on va écouter ses arguments pour qu'on puise prendre une décision qui fera l'unanimité, une chose est sûre, on ne peut pas continuer comme ça, c'est la spirale" dira t-il. Les prémices d'un tel scénario étaient déjà perceptibles lorsque les supporters ont fait une descente la semaine passée au complexe sportif Bensiam pour mettre en garde l'entraîneur et les joueurs contre un éventuel mauvais résultat face à l'USMH qui s'est finalement confirmé puisque les Sang et Or se sont de nouveau inclinés au stade du 5-Juillet sur le score de 2 à 0 face à leurs voisins de l'USMH, plongeant ainsi toute la famille nahdiste dans le désarroi et la stupéfaction, car c'est la 3e défaite consécutive du club depuis le début de cette saison. Les camarades de Bendebka n'ont gagné que lors de la première journée au stade du 20-Août face à l'USMA (2-1). Ils ont par la suite aligné des contreperformances face respectivement à l'ASMO (2-1), CRB (0-3) et USMH (0-2), un parcours inattendu eu égard aux gros moyens mis par la direction à la disposition du staff technique. Même le stage de préparation s'est déroulé au Portugal et les joueurs sont régularisés régulièrement. "Que manque-t-il à cette équipe ?" s'interrogent les supporters du club. Certains reprochent à Yaïche sa manière de gérer le groupe ainsi que le onze aligné durant ses quatre journées. La direction était hier en conclave pour décider de l'avenir de cet entraîneur et tous les scénarios sont possibles. Nous y reviendrons... R. A.