M. Ali Gherbi, l'une des figures de proue du mouvement citoyen des archs de Kabylie et porte-parole du comité de la société civile (CSC) d'El-Kseur a décidé de se tenir à l'écart, en refusant de s'intégrer au groupe des dialoguistes, auxquels il reproche d'“avoir transgressé l'un des principes de fonctionnement du mouvement citoyen, à savoir la consultation de la base citoyenne”. “On ne reconnaît pas la légitimité à cette délégation qui n'a pas eu le mandat de sa base. Par conséquent, toute conclusion qui sanctionnerait ces pourparlers devrait être considérée par la population comme nulle et non avenue”, nous a confié, hier, Ali Gherbi qui déplore, par ailleurs, “la concession flagrante faite à l'ENTV, par les membres de la délégation qui semblent amnésiques”. Pour le délégué d'El-Kseur, la délégation ayant pris langue, hier, avec la chefferie du gouvernement “n'aurait pas dû renier au principe de notre mouvement qui exige toujours de l'Unique des excuses publiques par rapport à son traitement subjectif et tendancieux de l'information, notamment lors de sa couverture de la fameuse marche historique du 14 juin 2001”. Interrogé sur l'opportunité de ce nouveau round de dialogue, le porte-parole du CSC d'El-Kseur estimera que “la situation est présentement en faveur du pouvoir, car le mouvement citoyen s'est effrité”. “Je pense qu'il faut d'abord ressouder les rangs du mouvement avant d'aller négocier en position de force”, soutient-il. K. O.