Le nouveau code des douanes sera présenté au gouvernement au cours du premier trimestre 2003, a indiqué le directeur général des douanes, hier, au cours de la séance d'inauguration de l'inspection divisionnaire de Aïn Taya. “Sur le dossier OMC, nous sommes prêts, même avec l'ancien code” car, explique-t-il, “la nouveauté réside dans la reconnaissance de la valeur transactionnelle qui suppose une liberté de marché et de transaction”. M. Lebib poursuit : “Il appartient dans ce cadre nouveau aux douaniers d'apporter la preuve sur la minoration ou majoration de valeurs qui pourraient être contestée.” Il dira dans ce sens que bientôt, “on va envoyer des cadres de douanes, rattachés dans des ambassades en France, Turquie, Dubaï, des pays avec lesquels l'Algérie entretient des mouvements commerciaux importants”. Dans cette optique, il dira que “dans très peu de temps, la valeur sera donnée par l'ordinateur suivant une fourchette admise”, excluant de facto, ainsi, l'influence sur les inspecteurs ou autres agents. Interrogé sur les retards dans l'installation des caméras et autres équipements de télésurveillance aux ports et aéroports, M. Lebib fera état de quelques “résistances”. Il dira que cette option n'est pas abandonnée. La nouvelle division de Aïn Taya est la 4e après Tizi Ouzou, Boumerdès et l'aéroport Houari-Boumediene, dépendant de la Direction régionale Est que dirige M. Nechadi Salim. Celui-ci a jugé opportun d'étoffer ses structures, d'autant que la division de Aïn Taya était limitée au statut de bureau servant de recette, avec un apport de 440 milliards de centimes par mois. Une reconfiguration nouvelle dictée suivant cette logique “de rapprochement”, précise M. Nechadi. A. W.