Si les 48 nouveaux sénateurs, élus par le collège des grands électeurs le 29 décembre dernier, sont pratiquement connus (il est attendu que le Conseil constitutionnel ne donne pas suite aux recours déposés par le RND et le FLN), 24 sièges restent à pourvoir dans le tiers présidentiel. Pour l'heure, nul ne peut s'avancer sur la teneur de la liste du président de la République. Il n'en demeure pas moins que les appétits s'aiguisent du côté des personnalités qui gravitent autour du Palais d'El-Mouradia. Outre les sénateurs en fin de mandat susceptibles d'être reconduits dans leur statut, à l'instar de Tahar Zbiri (trois mandats déjà accomplis), Zahia Benarous, Tayeb Laskri (recteur de l'université d'Annaba), le professeur Rafika Kesri, Abdelkader Malki (membre du conseil national de l'UGTA), Amar Benamer (ancien moudjahid)..., des ex-ministres espèrent intégrer le Sénat dans la logique de la désignation, en 2013, de personnalités qui venaient de quitter le gouvernement telles que Nouara Djaafar, Saïd Barkat, Djamel Ould-Abbas, El-Hachemi Djiar, El-Hadi Khaldi... pas assez de place au Conseil de la nation pour satisfaire toutes les ambitions.