Au moment où presque toutes les associations sportives, tous paliers confondus, ont entamé la préparation de la future saison, la confusion générale règne dans l'entourage du Ghali de Mascara, un club qui enregistre d'ores et déjà des lacunes au niveau de ses rouages et accuse un retard sur ses concurrents de la superdivision deux où il évoluera suite à sa relégation. En dépit d'une situation catastrophique découlant des évènements qui se sont succédé et à l'origine de sa chute, des signes évidents incitent au pessimisme quant à l'avenir du Ghali de Mascara, victime des déchirements internes, de la mauvaise gestion et de l'indifférence affichée par ceux censés remédier aux lacunes décelées tout au long de la défunte saison. Certes, des initiatives relatives à l'organisation d'une AGE ont été entreprises par quelques téméraires mais, faute d'appui, elles ont été très vite avortées. Des personnalités susceptibles de débloquer l'atmosphère et provoquer le déclic ont été sollicitées pour présider aux destinées du club mais aucune ne s'est montrée disponible eu égard aux problèmes complexes auxquels est confronté le club phare de la cité de l'Emir. Bien avant l'entame de l'opération élémentaire, le GCM enregistre un déficit au double volet, humain et financier. En effet, avec le départ précipité de Abaci, Kendouci, Mezri, Mokdat, Boukarine, Akriche, Guessoum, Amaouche et Boussaada, l'effectif est saigné à blanc notamment avec la démission de l'entraîneur Mechri, lequel avait quitté le club bien avant le déroulement de la dernière rencontre face à l'USMAn, ce qui dénote du malaise qui rongeait déjà la formation mascaréenne. En outre, faute d'interlocuteur valable, des joueurs comme Sayhi, Yessad, Bouhalfa, Hadjari et Zougah, très convoités, risquent d'opter pour les clubs dont les dirigeants avaient manifesté leur volonté de les enrôler. Et, comme la situation financière du club clignote au rouge, les anciens joueurs trouveront un prétexte pour changer d'air et les nouveaux seront découragés pour signer au GCM au risque de connaître les mêmes désillusions que leurs prédécesseurs non, à ce jour, régularisés par le comité qui a failli à ses promesses. Or, il se trouve que les membres de ce même comité refusent de céder leurs places argumentant leur position par le fait qu'ils sont élus pour 4 ans et ce, bien qu'ils aient échoué dans leur mission puisque leur bilan reste négatif sur toute la ligne. Dans ce contexte, la leçon est loin d'être retenue, ce qui compromet l'avenir du Ghali pour la saison qui pointe à l'horizon. A. B.