La place publique est sans cesse alimentée en informations, rumeurs ou blagues relatives aux derniers événements ayant meublé la vie du club-phare de la région des Beni-Chougrane dont la situation se complique chaque jour un peu plus sans qu'aucune opération concrète ne soit réalisée pour briser le silence dans lequel se confinent les principaux acteurs. Certes, quelques actions sporadiques limitées au dépôt des candidatures à la présidence ont été entreprises mais faute de conviction, elles ont vite été avortées, ce qui renforce le sentiment d'inquiétude affiché par les supporters qui assistent impuissants à la mascarade qui touche leur club. Désignés du doigt comme étant responsables de la chute du Ghali, les “anciens” membres du comité, présidé par Djamel Arif, refusent de partir sous prétexte qu'ils sont élus pour 4 ans même si, à l'opposé, ils reconnaissent avoir échoué dans leur mission. Et c'est cette incapacité à ne pouvoir ou ne vouloir ni avancer ni reculer de ces membres qui intrigue le plus les supporters qui restent interrogatifs quant à l'avenir de leur association sportive qui a touché le fond de l'abîme en cette période estivale car, au moment où les autres formations tous paliers confondus ont entamé la phase préparatoire de la prochaine saison, la situation du GCM reste bloquée et susceptible d'engendrer d'autres déceptions plus douloureuses et plus compromettantes. Dans ce contexte, un vent de panique souffle très fort à Mascara car, outre le départ massif des joueurs étrangers à la ville au nombre de 8 et qui sont Abaci, Kendouci, Mezri, Mokdat, Boukarine, Akriche, Amaouche, Guessoum, il y a lieu de signaler celui de deux autres enfants de la ville : Benfetta qui a signé au MCO et de Boussaâda qui a opté pour le CABBA. À ce rythme et, faute d'interlocuteur valable, d'autres joueurs très convoités tels que Bouhalfa, Zougah, Yessad et Saïhi risquent de quitter le club et répondre aux sollicitations des dirigeants des clubs ayant manifesté leur volonté de s'attacher leurs services tirant ainsi à leur avantage la confusion qui règne au sein du Ghali. Dans le même registre, celui de la composante humaine, des techniciens en mesure de prendre les destinées du club en main et originaires de Mascara, Henkouche, Kaddaoui, Baghdous et Bot n'ont été destinataires d'aucun geste d'intérêt et de ce fait ont préféré monnayer leur talent ailleurs. Tous ces signes évidents ne sont que le reflet d'une crise de confiance bien ancrée au sein du Ghali de Mascara qui s'engouffre dangereusement dans une situation loin de connaître son dénouement eu égard à l'échec de tout dialogue. A. B.