L'accord, formalisé mardi par la direction des Transports et le syndicat des transporteurs de voyageurs pour une hausse de 10% du ticket de transport, est aussitôt dénoncé. En tête du mouvement : l'Association pour la défense et l'information du consommateur (ADIC), qui a appelé à un rassemblement, hier, à 10h, pour dénoncer l'augmentation, jugée "illégale et illégitime du prix du ticket de bus à Béjaïa". En raison du mauvais temps, le rassemblement n'a pas eu lieu. Le raisonnement de l'ADIC : le compte n'y est pas. "Ces augmentations des prix (33%) sont exagérées, anarchiques et insupportables. Elles sont absolument injustifiable", estime l'association, qui dénonce ces comportements "mercantilistes" et pointe du doigt la responsabilité, morale et politique, des autorités dont c'est le rôle de veiller à un partage équitable du sacrifice. L'ADIC ne se limite pas aux constats, elle propose des solutions aux pouvoirs publics. Comme renforcer la flotte des bus de l'entreprise publique, l'ETUSB et la création de nouvelles lignes pour desservir des quartiers non couverts actuellement. L'ETUSB assure la desserte depuis et vers la gare routière. Et amener ainsi les transporteurs privés sur le terrain de la concurrence. Mais aussi d'élaborer des tarifs par section ou par arrêt de bus, si nécessaire (5, 10, 15 dinars), le respect des horaires et l'instauration de permanence jusqu'à 22 heures minimum, etc. M. Ouyougoute