Les Constantinois, après une première expérience en coupe de la CAF il y a deux saisons, où ils ont échoué au dernier tour avant les poules face à l'équipe ivoirienne de Mimosa avec un sévère 6-0, vont essayer demain d'aller plus loin dans la compétition, malgré les nombreuses défections dans l'effectif. En effet, les Sanafir ont effectué le déplacement en terre nigériane avec un groupe de 17 joueurs seulement, sans Mellouli Chorfa, non qualifié pour ce tour, ainsi qu'Aksas, Belakhdar, Remache et le gardien Dahmane, tous blessés, en plus des milieux de terrain Annane, retenu par les obligations du service national, ainsi que Meghni, dont le retour à la compétition est attendu pour le match retour. Cependant, le coach franco-portugais Didier Gomez, un habitué du continent et de la compétition pour avoir déjà eu une expérience avec les clubs camerounais et rwandais, reste confiant et aspire tout de même à ce que son équipe réalise la meilleure performance possible et pourquoi pas gagner, un challenge qui semble dans les cordes de son équipe, surtout que l'équipe nigériane est actuellement lanterne rouge de son championnat et surtout qu'il pourra compter sur le retour à la compétition de l'avant-centre ivoirien Koné, comme il nous l'a confié avant le départ : "Certes, j'aurais aimé disposer de l'ensemble de mon effectif, mais on doit faire avec. Les solutions de rechange existent et pour notre part on va tout faire pour revenir avec un bon résultat. La priorité est de ne pas encaisser, mais on ne va pas se contenter de défendre." Sur l'adversaire, il ajoutera : "J'ai eu des informations par l'intermédiaire de quelques amis. Cette équipe a certes perdu tous ses matchs en ce début de saison, mais cela ne veut rien dire, car elle a également de très bonnes individualités, notamment des joueurs de l'équipe nationale des moins de 21 ans." Le plus expérimenté du groupe, le capitaine Bezzaz, a révélé pour sa part que cette compétition est un nouveau challenge pour lui et le CSC : "On va aller au Nigeria pour défendre les couleurs nationales. Le groupe est conscient de ce qui l'attend, et on tient tous à faire bonne figure et revenir avec un bon résultat pour nous faciliter la tâche au match retour et prouver que le CSC peut être un grand d'Afrique." Adlene R.