C'est un paradoxe pour le coach Didier Gomez, la trêve a été douce et calme, tout l'effectif était présent. Mais en l'espace de quelques jours, le spectre des blessures s'est acharné sur les bonnes cartes du CSC. Ce dernier, qui va affronter le MCO demain, sera amoindri de Messaâdia, Cheklam et Akssas pour des soucis de santé, et Mekkaoui suspendu. Le staff technique clubiste très critiqué devra innover pour ce déplacement périlleux à l'ouest du pays, pour une confrontation qui peut faire basculer encore l'équipe dans le doute. Gomez, privé d'un coup de trois hommes importants du compartiment défensif, va devoir lancer les deux nouvelles recrues Mellouli et Chorfa «qualifiés mardi soir», pour combler ses lacunes. Un choix qui s'impose par la force des choses même en l'absence de repères et d'alchimie entre les deux éléments, surtout que l'idée de faire jouer Guerrabis dans l'axe avec l'une des deux nouvelles têtes reste peu probable vu le peu de rendement démontré par le joueur dans ce registre. En réalité, ce match face aux Oranais tombe au mauvais moment, après une semaine mouvementée dans le vestiaire constantinois. La volonté du président Hamiti de limoger Gomez a davantage mis la pression sur le coach tout comme sur les joueurs. Un autre échec pour le CSC, demain à Zabana, serait synonyme de fin de mission pour le staff technique formé de Gomez, Zeghdoud et Benameur. Les seules bonnes nouvelles de la semaine sont le retour du duo Sameur-Boulemdaïs et l'arrivée d'une somme d'argent importante, débloquée par un sponsor qui n'est autre que l'opérateur téléphonique au logo vert.