L'opération combinée entre la gendarmerie et la sûreté de wilaya d'Oran a été menée à bien. En atteste le travail de concert effectué par les éléments des deux corps constitués. Pour le colonel Abderrahmane Ayoub, chargé de la cellule communication du commandement de la gendarmerie nationale, la réussite de cette opération prouve, on ne peut plus clairement, que ces deux forces de sécurité sont appelées désormais à conjuguer leurs efforts pour combattre la criminalité sous toutes ses formes. S'agissant du corps qu'il représente, il dira que la gendarmerie nationale fait face actuellement à plusieurs importants dossiers. Les agents (APJ et OPJ) dirigés par le procureur de la République et contrôlés par la chambre d'accusation travaillent dans une sérénité totale. “Même le commandement de la gendarmerie nationale ne peut interférer dans les affaires judiciaires”, précise-t-il. À la question où en sont les relations avec les services de police, le colonel se dit étonné de la surenchère qui se fait à ce sujet. “Ce sont deux institutions de la République sur lesquelles se repose la justice. Actuellement, la gendarmerie nationale et la Dgsn s'attellent à une coopération sans faille basée sur des échanges d'informations opérationnelles et la mise en place de données communes devant servir la justice. Des échanges d'expertise et une mise en place de moyens scientifiques et techniques sont étudiées en vue d'augmenter les capacités de lutte contre la criminalité. Aujourd'hui, il est nécessaire de privilégier les moyens modernes pour favoriser la manifestation de la vérité par la preuve scientifique et bannir l'aveu. Les personnes qui cherchent à semer le doute et l'amalgame en tentant de faire croire que nous sommes en dualité ne veulent en fait que fragiliser le dispositif de la sécurité publique. Si il y a des électrons libres qui alimentent les réseaux du mal, ils seront neutralisés”, fera savoir le colonel Ayoub. A. F.