Ils ont observé un sit-in devant le siège de la wilaya de Bouira : Les gardes communaux n'abdiquent pas ! Des dizaines de gardes communaux se sont rassemblés, dans la matinée, d'hier, devant le siège de la wilaya de Bouira pour revenir à la charge quant aux engagements du ministère de l'Intérieur et du Premier ministre à satisfaire leurs revendications exprimées en 2011. Les protestataires, tous membres de la Coordination nationale des gardes communaux, indiquent que leurs principales doléances, sont restées "lettre morte". Dif Abdelkader, le coordinateur local des gardes communaux, évoquera la question de la modique retraite perçue par les gardes communaux. "Le garde communal est obligé de travailler dans des chantiers pour subvenir aux besoins de sa famille, et ce, après de longues années de lutte antiterroriste", a-t-il affirmé. Parmi les revendications des protestataires, une carte Chifa activée à 100%, vient en pole position, chose qui n'est pas encore appliquée à ce jour, selon M. Dif. Les protestataires ont également interpellé les pouvoirs publics de tenir leurs promesses. "Jusqu'à quand les gardes communaux attendront-ils ? 5 ans après la réunion avec le ministre de l'Intérieur, nous ne sommes toujours pas rétablis dans nos droits", s'est-il désolé. Et d'ajouter : "Nous réclamons pour tous les éléments de la garde communale une retraite au même titre que les retraités au grade de sergent de l'ANP et de la Gendarmerie nationale." À titre indicatif, dans un document remis aux autorités concernées, dont nous détenons une copie, diverses revendications ont été citées dans le même communiqué, à savoir "la reconnaissance définitive de leur corporation par le gouvernement et l'entame de poursuites judiciaires contre les terroristes ayant commis des crimes durant la décennie noire..." R. B. Ouargla : Les locaux inexploités seront récupérés De nouvelles mesures seront mises en application, très prochainement, concernant les locaux commerciaux à usage professionnel réalisés dans le cadre du programme des 100 locaux par commune, initié par le président de la République, selon une déclaration faite par le wali de Ouargla Saâd Agoudjil à la radio locale El-Wahat. Ces mesures toucheront uniquement les locaux attribués, mais qui demeurent inexploités, ajoute la même source. Cette décision intervient suite à une opération de recensement effectuée par les services concernés qui ont fait état de l'existence d'un nombre important de ces locaux inexploités. "Il n'est pas question de laisser ces locaux vacants. On va les récupérer puis les accorder à nouveau aux demandeurs qui seront prêts à les exploiter'', a déclaré le wali. Ammar Dafeur