Le nouveau président du Conseil d'administration aurait déclaré à l'assistance que sa mission est d'assurer la continuité de la gigantesque opération de réhabilitation et de réaménagement du site, pour laquelle une enveloppe de près d'un milliard de dollars a été dégagée par l'Etat algérien. Lors de l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires d'ArcelorMittal Algérie, qui s'est tenue, jeudi, il a été procédé à la validation d'un nouveau conseil d'administration de cette entité économique, indiquent des sources proches du site sidérurgique d'El-Hadjar. Nous apprenons que lors de cette assemblée, il a été procédé au remodelage quasi total de la composante de ce groupe, à l'exception de deux de ses membres, qui sont les deux administrateurs de droit, et à l'installation d'un nouveau président du conseil d'administration, en la personne de Habachi Maâmar. Aussitôt en poste, ce dernier a réuni sa nouvelle équipe ainsi que le staff dirigeant de l'entreprise, auxquels il a fait part des grandes lignes de la mission que s'assigne le conseil d'administration dans l'immédiat, à savoir la mise en œuvre de la stratégie et la gestion globale de l'entreprise en pleine phase de réhabilitation ainsi que toutes les décisions opérationnelles qu'il sera appelé à prendre dans ce cadre. Habachi Maâmar a annoncé que si le conseil d'administration a été étoffé par les représentants de plusieurs organismes comme la BEA, le port autonome, la Sntf ou encore Promec, le directeur général d'AMA, M. Lemboub est maintenu à son poste, de même qu'aucun changement ne sera opéré au niveau du staff dirigeant du site sidérurgique d'El-Hadjar, qui est reconduit dans sa totalité. Toujours selon nos sources, le nouveau président aurait, par ailleurs, déclaré à l'assistance que sa mission est d'assurer la continuité de la gigantesque opération de réhabilitation et de réaménagement du site, pour laquelle une enveloppe de près d'un milliard de dollars a été dégagée par l'Etat algérien, qui, rappelons-le, se poursuivra, mais à un rythme plus soutenu pour redémarrer les installations dans les délais prévus. Expliquant les choix qui ont motivé l'introduction de nouveaux administrateurs dans la composante du conseil, il assurera que l'Etat a eu pour souci d'impliquer tous les acteurs sollicités en interfaces par le complexe sidérurgique, en amont et en aval de son processus de fabrication. On relève cependant, que durant cette assemblée générale, rien n'a été dit à propos du sort qui est réservé par Imetal au Groupe Sider et à propos de la nouvelle appellation de l'entreprise de sidérurgie, qui continue à activer sous le sigle AMA, six mois après sa "renationalisation", dans les conditions quelque peu hâtives, que l'on sait. L'opinion publique retient, en effet, que le ministre de l'Industrie, Abdeslam Bouchouareb, avait annoncé en octobre que le transfert de tous les actifs du Groupe ArcelorMittal vers l'Etat algérien ne saurait dépasser la fin de l'année 2015 et que le site sidérurgique porterait un autre nom à cette même échéance. Cela alors que dans les actes, il n'en est encore, rien. Ahmed Allia