La ministre de la Poste est revenue hier sur la convention qui lie Mobilis et l'opérateur français Orange activant dans le secteur des TIC, elle a indiqué qu'"à aucun moment le ministère n'a été impliqué dans la décision". "Moi même, je l'ai appris par la presse. L'exécutif de Mobilis a toute latitude à gérer les questions commerciales. Ce n'est pas des questions sur lesquelles le ministère peut intervenir ni même l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT)", a-t-elle dit. "Néanmoins, une fois l'annonce faite, nous avons demandé à l'ex P-DG de Mobilis des explications sur l'opportunité de cette convention. Ce qui est dommage, c'est qu'en aucun cas il n'a négocié des communications gratuites pour le client algérien alors que le groupe français a obtenu une gratuité totale des appels vers l'Algérie", a-t-elle regretté. "J'ai des données chiffrées que je communiquerai prochainement à la Commission des finances de l'APN", a-t-elle encore ajouté. La ministre a indiqué que "la convention, effective depuis octobre 2015, prévoit neuf mois de test", ajoutant qu'"au bout de ces neuf mois, nous déciderons de la maintenir ou non". R. N./APS