Alors qu'il devait s'engager avant-hier en faveur du Mouloudia d'Oran qui désirait le récupérer après avoir été libéré par le NAHD, le gardien de but Kheireddine Boussouf n'a, finalement, pas rejoint le club d'El-Hamri. La faute à des prétentions salariales jugées exorbitantes par le président du MCO, Belhadj Mohamed, dit Baba. Car, à en croire une source autorisée, le keeper congédié par le NAHD a exigé un salaire mensuel de 180 millions de centimes. Une exigence qui a étonné la direction oranaise qui n'a, toutefois, pas tardé à signifier au gardien de but qu'il ne faisait plus partie de ses plans de recrutement pour ce marché estival des transferts. La piste Boussouf écartée, le MCO se contentera, apparemment, de ses deux liftiers, Abderraouf Natèche, qui a renouvelé hier son engagement en paraphant son nouveau contrat, et Abdallah Belarbi, lié jusqu'en juin 2017. Natèche et Sebbah devaient, du reste, être présentés hier soir à la presse. Le fait que Boussouf, le "gardien-victime" de Hachoud en finale de la dernière Coupe d'Algérie, se soit montré si gourmand semble, toutefois, avoir un lien direct avec ces "adeptes des commissions" qui rodent jour et nuit autour du président mouloudéen Baba. Déjà, des soupçons planaient sur deux personnes (très proches du président mouloudéen) qui auraient touché presque un mois de salaire de la part du milieu défensif Hamza Heriet, après avoir fait le forcing auprès de Belhadj pour qu'il soit recruté au prix fort (on parle d'un salaire de 170 millions de centimes). Certains soupçonnent même ces éléments d'encourager les éventuelles recrues à exiger des salaires élevés et bien au-delà de leur réelle valeur, leur promettant de les aider à décrocher ces fameux contrats en contrepartie d'une commission. Ce sont ceux-là mêmes qui ne cessaient de répéter à Baba que "Boussouf était un immense gardien, international de surcroît...". Après s'être assuré un bon pactole à travers quelques-unes des dix transactions effectuées, ces proches malveillants étaient tout déçus d'apprendre que leur dernier plan était tombé à l'eau. Rachid BELARBI