L' Entreprise de wilaya de transport urbain (Etug) créée en 2014 pour renforcer les rotations en direction des localités de Belkheir, Boumahra, Héliopolis et El-Fedjoudj, rend d'indéniables prestations de service en direction des usagers ravis d'emprunter de grands bus bleus confortables. Ce mardi matin, une dizaine de bus étaient à l'arrêt, les portes closes, au niveau du boulevard Souidani-Boujemaâ, au centre-ville. Les chauffeurs et les receveurs en tenue de travail observaient un sit-in et arboraient des pancartes pour exprimer leur mouvement de contestation. Une plate-forme de leurs revendications adressée aux autorités locales, et dont une copie a été remise à Liberté, souligne qu'en dépit des correspondances de la section syndicale des travailleurs, remises le 20 avril et le 16 mai 2016 au directeur de l'Etug, ce dernier aurait refusé d'assister aux réunions de conciliation des 2 et 6 juin initiées par l'inspection du Travail. Il a durci le ton en suspendant cette semaine le délégué syndical. Les protestataires exigent la réintégration de leur collègue, l'instauration du contrat à durée indéterminée, le renouvellement de la commission de participation décidée par l'assemblée générale, la revalorisation du salaire de base et de toutes les indemnités y afférentes, le renouvellement de la commission de discipline, le fonctionnement de la commission de recours et l'application du règlement intérieur de l'entreprise. Ils rappellent qu'ils observent du 8 au 15 juin des arrêts momentanés de travail et menacent de déclencher une grève illimitée si aucune réaction positive n'est prise par la direction. HAMID BAALI