Les autorités compétentes en la matière n'ont eu de cesse, depuis l'ouverture de la saison estivale, d'informer sur la gratuité de l'accès aux plages sur l'ensemble du littoral algérien. La concession des plages est strictement interdite. Les citoyens ne devraient donc pas être astreints à payer l'accès. Pourtant la réalité des faits contredit les instructions du gouvernement et de ses relais dans les collectivités locales. Plusieurs plages, prisées par les familles, sont squattées par des groupes de jeunes qui imposent leurs tarifs pour le parking, ainsi que pour les parasols, les chaises et les tables. Le hic est qu'ils remettent, souvent, des tickets qui n'identifient pas la personne morale ou physique qui profite, en fin de parcours, de la "recette des plages". L'exemple est particulièrement édifiant à la plage Rachgoun, sur la rive gauche de la wilaya d'Aïn Témouchent. Le ticket d'accès à la plage mentionne le lieu, les horaires d'ouverture, le prix et la date, mais nullement la partie qui en tire profit. Où va cet argent ? À la municipalité ? À l'adjudicataire qui en a acheté le droit de stationnement ? Difficile de le savoir.