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Tlemcen
Les estivants face au racket des concessionnaires privés
Publié dans Liberté le 25 - 08 - 2013

Chaque année, la plage se rétrécit petit à petit pour les estivants condamnés à subir le racket des concessionnaires privés, gracieusement servis par les APC complices de l'arnaque subie par les citoyens en quête de grande bleue. Sur toutes les plages de la wilaya de Tlemcen et même celles de Aïn Témouchent (Rachgoun, Siga et sa rive gauche Syphax) où ont l'habitude de se rendre les Tlemcéniens, les plagistes se sont accaparé 90 % du territoire sableux pour installer leurs tables et parasols ne laissant qu'un espace réduit aux pauvres estivants. Tous ceux qui ramènent leur propre équipement de plage, sont obligés de s'installer aux dernières loges, ne pouvant avoir le plaisir de voir et surtout de surveiller leurs enfants barbotant dans l'eau.
Certains sont astreints soit de rebrousser chemin soit de payer jusqu'à 1 800 dinars la location d'un petit espace ombragé (sans recevoir en contrepartie le moindre reçu) en plus du paiement séparé de la place de stationnement du véhicule alors que le gardiennage n'est pas assuré car souvent des vols sont commis dans le parking. Fort du soutien des présidents des APC, les exploitants saisonniers qui se comportent en véritables propriétaires de la plage, dictent leur loi et aucune des plaintes introduites par certains courageux estivants s'estimant rançonnés n'est prise en considération ni par les élus ni encore par les chefs de daïra qui s'en lavent les mains. Sid Ahmed, père de famille, habitué des lieux s'insurge contre cet état de fait : "À 6 h du matin, dit-il, nous avons pris le départ de Tlemcen pour la plage de Syphax afin d'être les premiers à nous installer en première ou seconde ligne. En arrivant sur place une heure après, pas un seul espace de libre, tout a été accaparé par les concessionnaires qui plantent leurs parasols à l'aube sur pratiquement toute l'étendue de la plage. Dans quel pays sommes-nous ? Où est l'autorité de l'Etat ?".
Même réaction d'une femme âgée, hadja Amina qui a ramené ses petits enfants en bas âge pour leur faire profiter d'une journée ensoleillée en bord de plage : "Pas une seule place de libre près de l'eau. Pour ne pas frustrer les petits, j'ai dû planter mon parasol sur le sable chaud, derrière les tables des concessionnaires, et rester debout en bord de plage pour surveiller les enfants". Othmane, 39 ans, employé au complexe de textile de Sebdou, fuyant la fournaise dans sa région située aux portes du Sud, venu passer la journée avec ses enfants à Rachgoun, n'a pas trouvé de place pour mettre son parasol car tout a été monopolisé par les détenteurs de l'autorisation d'exploitation de l'APC : "Par dépit", dira-t-il, "j'ai dû rebrousser chemin et me diriger vers la plage non surveillée de Ghar Boudouala, dans la région de Ghazaouet, avec tous les dangers que cela représente pour la sécurité des baigneurs. Mais là j'ai pu au moins installer mon parasol et mes chaises pour faire profiter les enfants de moments de fraicheur".
Chaque année, c'est le même constat dans les 14 villes côtières et aussi les mêmes propos tenus par les autorités en charge du secteur qui s'évertuent à proclamer haut et fort que l'accès aux plages est gratuit pour tous. Un leurre.
B. A
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