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Les estivants soulagés
Gratuité de l'accès aux plages et aux équipements
Publié dans Horizons le 11 - 07 - 2015

Les estivants se disent « aux anges », mais restent vigilants devant les intimidations de ceux qui tentent d'user parfois de moyens forts pour s'imposer. L'instruction émane de la wilaya d'Alger : les APC sont désormais tenues de faire respecter les règles de gestion des plages par voie légale. Et si la wilaya a décidé d'en finir avec cette situation, c'est parce que les choses ont pris une proportion alarmante : les concessions se sont transformées d'année en année en squat. Plus grave, le phénomène s'est étendu à toutes les plages du littoral. Pratiquement aucune parcelle de sable, pourtant du domaine public, n'échappait aux règles d'un commerce débridé. Il est 11h45. La Grande Plage d'El Djamila (ex-La Madrague) est grouille d'estivants. Femmes, jeunes ou âgées, se prélassent sous le parasol. Les enfants, quant à eux, s'adonnent aux plaisirs de la mer. Ils sont nombreux à venir quotidiennement profiter du soleil. L'annonce de la gratuité des lieux les a encouragés. L'installation d'un poste de police à l'intérieur du port est rassurante aussi pour ces familles. Le lieu est calme. En groupe ou en solo, il leur est désormais permis d'implanter leur propre parasol. Des agents ont été mobilisés sur place par la wilaya. Leur mission est de bien accueillir les estivants, les orienter, veiller sur leur sécurité, intervenir en cas de besoin et, mieux encore, leur proposer des chaises et des tables...gratuitement. Selon un agent installé sous un chapiteau dressé au niveau de la Grande Plage, l'ambiance est sereine et conviviale. « Le matériel est disponible et couvre actuellement les besoins des estivants », affirme t-il, et d'ajouter : « Dans le cas où il ne suffit pas, les estivants savent qu'ils peuvent ramener leurs propres équipements sans problème ». Mais apparemment cette situation ne satisfait pas le jeune homme qui soulève un problème, celui des salaires. « Nous ne sommes pas bien rémunérés », se plaint-il. « La wilaya nous octroie 24.000 DA par mois ». Et de lancer sur un ton dépité : « Vivement qu'on gère les plages avec nos propres moyens (sic) ». Et comme pour tout arranger, les parkings sont gratuits. Comme c'est le cas à la Plage Ouest de Sidi Fredj. « Personne n'est venu me réclamer de l'argent, contrairement à l'année dernière où le prix du stationnement était fixé à 200 DA les jours du week-end, sans compter la location des chaises, de la table et du parasol pour la bagatelle de 1.800 DA la demi-journée », rappelle une mère de famille rencontrée sur place. « Désormais, les estivants peuvent respirer et profiter de la plage sans débourser le moindre sou », ajoute-t-elle. Cette plage, autrefois une des destinations préférées des Algérois, a vu son cadre se dégrader par l'insalubrité et les mauvaises fréquentations. Aujourd'hui, l'endroit a retrouvé sa vocation et surtout sa bonne réputation. Les gens y viennent, s'y installent, se promènent, nagent et peuvent même louer, chez des particulier, des pédalos et autre jet-ski. A Palm Beach, les estivants auront aussi droit à un lieu relooké, assaini et moins bruyant. L'accès à la plage et l'utilisation des commodités tels les sanitaires, douches, vestiaires et surtout les parasols, sont gratuits. Ici, le parking est à 50 DA la journée. Les agents qui gèrent cet espace portent des gilets. En contrepartie des 50 DA, ils remettent un ticket sur lequel sont portés le prix et la date.
Un Ramadhan sur la plage
Plage de Aïn Tagourait dans la wilaya de Tipasa. L'endroit ne connaît pas le rush d'un mois de juillet ordinaire, mais la chaleur étouffante a attiré plus des familles, des groupes de filles ou de garçons. Certains, comme Nabil, venus en famille, privilégient cette plage pendant le ramadhan. « Il n'y a pas beaucoup de monde, c'est agréable et l'eau est propre », commente-t-il. En effet, la limpidité de l'eau nous permet de voir des petits poissons, chose impossible durant les mois de juillet et août. Pour sa part, Latifa vient souvent avec son époux et ses deux enfants. Elle ne comprend pas pourquoi certaines personnes utilisent comme prétexte le jeûne pour ne pas venir profiter d'une belle journée à la plage. « C'est pourtant une journée comme les autres, c'est l'été et on devrait tous en profiter », dit-elle. En ces temps de canicule, les plages sont investies et constituent une des destinations favorites des habitants du littoral. Certains organisent même des pique-niques, et la plage de Aïn Tagouraït est réputée pour cela. Des familles s'installent avant l'heure du f'tour. Sur place, on perçoit même un équipement de cuisine. Réchaud, bouteilles de gaz, marmite, table dressée. On se croirait à la maison ! Les familles rompent le jeûne avec des dattes et du petit lait. Elles les partagent volontiers avec celles qui ont oublié d'en ramener. Chacun en consomme à sa guise. Il y a ceux qui entrecoupent leurs repas par quelques plongeons. Le f'tour terminé, les familles se répartissent les desserts. C'est le début d'une amitié agrémentée de thé et de kalb'louze.


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