Le RND de Béjaïa a tenu à célébrer, ce week-end, le 8e anniversaire de la création du parti en organisant, jeudi dernier, une réception au siège de l'Union nationale des femmes algériennes (UNFA) de la wilaya de BéjaIa. Rehaussée par la présence de M.Seddik Chihab, membre du bureau national du RND, cette cérémonie a été l'occasion pour les militants et sympathisants de la formation d'Ahmed Ouyahia de retracer, à travers une exposition de photos et de coupures de presse élaborée pour la circonstance, l'itinéraire de leur parti en rappelant les évènements phare ayant marqué l'historique de ce dernier. Le sénateur de la wilaya de Béjaïa issu du tiers présidentiel, M. Amar Mehdi, le député RND, M. Abdelkader Khima, le directeur de la santé et de la population (DSP) et le directeur de cabinet du recteur de Béjaïa, tous deux militants du RND, ont été également parmi les invités de marque. Par ailleurs, dans la soirée de la même journée, les responsables du RND de Béjaïa ont convié les journalistes locaux à un dîner-débat qu'ils ont organisé à l'hôtel Essalem. Lors de cette rencontre avec la presse, M. Seddik Chihab a tenu à souligner que “le RND fut créé en février 1997 pour faire barrage aux obscurantistes islamistes qui voulaient accaparer à tout prix le pouvoir”. Pour le président du groupe parlementaire du RND au Sénat, “ce qui s'est passé le 11 septembre 2001 est pour beaucoup dans l'échec du terrorisme islamiste dans notre pays. Ceci dit, nous continuons à combattre le terrorisme”. Interrogé sur la position de son parti quant au projet de l'amnistie générale que prône le chef de l'Etat, M. Chihab affirme que “le RND s'est toujours refusé de s'exprimer sur l'amnistie générale. C'est au président de la République de s'expliquer sur son projet”. Quant à la réconciliation nationale, l'orateur estime que “sa concrétisation permettra au peuple algérien de recouvrer tous ses droits (paix, progrès, dignité…).” “Le dialogue entre le Chef du gouvernement et le mouvement citoyen des archs s'inscrit justement dans le cadre de la réconciliation nationale”, a-t-il conclu. K. O.