Le RND a bouclé, hier, neuf ans d'existence. L'événement a été célébré à la salle Ibn Khaldoun d'Alger sans le secrétaire général du parti, Ahmed Ouyahia. Pris par ses obligations à la tête du gouvernement, M. Ouyahia a adressé un message écrit aux militants du parti dans lequel il a réitéré le soutien du parti au programme présidentiel. Le message a été lu par Sedik Chihab, sénateur et président du bureau du RND de la wilaya d'Alger. Auparavant, M. Chihab a invité Saleh Goudjil, membre de l'instance exécutive du FLN, à la tribune. Ce dernier a saisi l'occasion pour dire que « les militants du FLN sont ceux du RND ». « Nous formons ensemble le courant nationaliste », a-t-il déclaré, attestant « la bonne cohabitation » entre ces deux partis au sein de l'Alliance présidentielle. M. Goudjil, qui a assisté avec d'autres membres du bureau exécutif du FLN - notamment Saïd Bouhedja - à cette célébration, n'a aucunement évoqué le MSP durant son intervention. Parti qui est pourtant membre de la même alliance sur laquelle il s'est longuement étalé. Omission volontaire ? Difficile de répondre. Mais il faut préciser qu'aucun membre du MSP n'est venu, en dépit de l'invitation qui leur a été adressée. Le divorce est-il consommé entre les deux partis ? Aucun cadre du RND n'a fait allusion à une telle situation. Outre cela, M. Chihab a indiqué que « le RND, en dépit de son jeune âge, est porteur d'un message, celui de Novembre 1954 ». Pour lui, les militants du parti sont « la relève du pays ». Implicitement, ce sénateur a affiché les ambitions du parti, à savoir revenir en force sur la scène politique en perspective des prochaines échéances électorales. Plusieurs associations ont pris part à la célébration. Entre autres, l'Organisation nationale des moudjahidine, l'Organisation nationale des enfants de chouhada, la centrale syndicale, l'Union nationale des femmes algériennes, l'Organisation nationale des victimes du terrorisme...
