Pour le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement en visite au barrage d'Ouldjet Melleg, l'eau est inscrite dans le nouveau modèle social et économique. M. Ouali a exigé de donner la priorité à l'AEP avant l'industrie. Il a demandé à ce qu'il y ait une concertation pour définir les besoins des communes frontalières des wilaya de Tébessa et Souk Ahras qui ont besoin d'un renforcement. Le barrage visité samedi dernier par la délégation ministérielle connaît un taux d'avancement de 85%, et sa mise en eau est prévue pour décembre prochain. Les travaux de cet ouvrage qui a coûté plus de 19 milliards de dinars ont été lancés en 2011 et la date d'achèvement se fera en mars 2017. Une fois achevé, il devra renforcer les AEP des deux wilayas et satisfaire les besoins en eau industrielle du complexe de phosphate projeté dans la commune d'Oued El-Kebrit (wilaya de Souk Ahras), dont la convention a été signée le 21 juillet dernier avec des Philippins. Il devra aussi et surtout alimenter en eau potable les villes d'Ouenza et d'El-Aouinet ainsi que la région sud de la wilaya de Souk Ahras. 9000 ha dont 6000 dans la région de Souk Ahras seront irrigués à partir de ce barrage qui emploie actuellement 500 personnes. Ce chiffre sera revu à la hausse une fois tous les travaux finis. Dans la matinée, le ministre a inauguré le barrage d'Ourkis (wilaya d'Oum El-Bouaghi). Cette wilaya avait longtemps bénéficié de 5000 m3, provenant du barrage de Aïn Dalia (wilaya de Souk Ahras). Cette quantité d'eau potable sera transférée à partir du mois de décembre vers la wilaya de Tébessa pour venir s'ajouter aux 23 000 m3 actuels. Le barrage de Melleg est très important du moment que sa capacité de stockage est de 155 millions de m3 avec un volume régularisé de 38,8 hm3/an. Hocine FARROUKI