La seconde journée du cycle de formation en journalisme scientifique s'est poursuivie, hier, à la bibliothèque centrale de l'université Saâd-Dahleb de Blida. Quatre communications ont été présentées par le professeur Djebbar et maître de l'Université de Lille ainsi que par Ahcène Djabballah et Boubakir de l'Université d'Alger. Cette seconde session, qui a débuté samedi dernier, permettra la création d'une post-graduation dans cette filière durant l'année en cours au profit d'une vingtaine de diplômés. Le statut des journalistes, le commentaire dans les journaux, les principes de l'écriture journalistique, mythe et réalité de l'activité scientifique sont les principaux thèmes qui seront abordés au cours de cette rencontre. Le professeur Ahmed Djebbar, ancien ministre de l'Education nationale et actuellement professeur à l'Université de Lille (France), a présenté le premier jour une communication sur les mathématiques en Méditerranée du VIIIe au XIIIe siècles avec pour thème entre l'héritage gréco-indien et la réception européenne. Pour l'orateur, la civilisation arabo-musulmane a bénéficié de l'héritage d'anciennes civilisations indienne, persane et grecque, ce qui lui a permis de rayonner au bout d'un siècle et demi de 632 à 750. Il a fallu, en revanche, à la civilisation européenne plus de quatre siècles pour trouver les solutions scientifiques à leurs problèmes. M. Brahim Brahimi, professeur à l'Université d'Alger, brossera, quant à lui, le statut des journalistes. Cette formation en journalisme scientifique, la première du genre en Algérie, s'étalera jusqu'au 1er mars prochain. Elle regroupe des étudiants et des universitaires des filières scientifiques ainsi que des professionnels de la presse nationale. L'encadrement de ce cycle de formation est assuré par des enseignants algériens et français de l'Université de Lille dans le cadre de la convention de coopération algéro-française qui lie les deux établissements universitaires. M. A.