Sommités de la recherche en histoire des sciences, en épistémologie, responsables de chaires universitaires à Lille spécialement, chercheurs et enseignants de pays voisins. Tous étaient présents pour ces deux journées consacrées à un séminaire international de fondation en Journalisme scientifique. M. Baussart, président de l'université des sciences et des technologies de Lille, dira dans son allocution qu'il existe « un développement commun à partir d'intérêts communs » et il ne manquera pas de préciser que l'université de Lille compte quelque 400 étudiants algériens parmi les 3600 étrangers, le tout formant ainsi un « village mondial » et donc une recherche de thématique non attachée aux nationalités mais intéressant l'humanité ; « une université à vocation mondiale avec un ancrage territorial », dira-t-il justement. Le représentant du Haut Conseil algéro-français universitaire et de recherche rappellera la nouveauté du cursus et le partenariat renforcé. M. Deloit, directeur de l'Ecole supérieure de journalisme de Lille, insistera sur le transfert et l'échange de l'Ecole de Lille avec 45 pays et l'existence de spécialisation même dans le journalisme et l'agriculture, en réponse ou en appui aux dires de Mme Mimoune, rectrice de l'université Saâd Dahlab, qui annonçait un total de 50 ha réservés à la ferme expérimentale. M. Djebbar, professeur des Universités à Lille I, insistera sur la création d'un espace, d'un seuil critique concernant l'existence de chaires en histoire des sciences, en rappelant que des chaires se ferment en Angleterre, en Allemagne et ailleurs. La première intervention « scientifique » sera celle du professeur Maitte, directeur du Centre commun d'histoire des sciences et d'épistémologie, portant sur les « Sciences, les sociétés et le journalisme ».