Six cent cinquante nouveaux enseignants ont été recrutés sur concours pour les trois paliers, dont 2 seulement pour tamazight et 30 pour le français. Deux cent trente-quatre mille élèves ont pris hier le chemin des écoles à travers les différentes localités de la wilaya de Tlemcen. Parmi eux figurent 21 000 enfants qui ont été accueillis pour leur première rentrée dans les écoles primaires. Concernant le personnel pédagogique, 650 nouveaux enseignants ont été recrutés sur concours pour les trois paliers, dont deux seulement pour tamazight et 30 pour le français. Les enseignants portés sur la liste d'attente ayant obtenu un avis favorable de la tutelle ont été convoqués dimanche pour retirer leur affectation afin de rejoindre leurs postes à travers la wilaya. Le coup d'envoi de la rentrée a été donné par le wali au nouveau CEM de Bouhenak, dans la commune de Mansourah, inauguré pour la circonstance, où le taux de scolarisation est jugé important eu égard à la population de cette cité urbaine qui a pratiquement doublé en quelques années. Ce collège peut accueillir un effectif de 360 élèves avec 12 divisions de la première à la troisième années. Cette année le secteur éducatif a enregistré la livraison de huit groupes scolaires, sept collèges d'enseignement moyen, sept lycées, trois établissements en demi-pension et cinq cantines scolaires. À la veille de la rentrée, le nouveau directeur de l'éducation, Karim Amira, avait jugé insuffisant les résultats des derniers examens de fin d'année : "Nous devons établir un diagnostic très précis pour connaître la situation de nos établissements scolaires et déceler toutes les insuffisances et défaillances école par école, CEM par CEM et lycée par lycée, car il est intolérable que l'école tlemcénienne, connue pour avoir formé de grands hommes de culture et de savoir, soit une école de régression. Il est temps d'assurer une éducation de qualité à l'école primaire qui conditionne la réussite du système éducatif dans sa globalité." Il a ajouté qu'"il est temps d'assurer une éducation de qualité à l'école primaire qui conditionne la réussite du système éducatif dans sa globalité. Le moment est également solennel, car il s'agit pour nous de rompre avec ces pratiques qui consistent, année après année, juste à constater l'échec, à le rejeter éventuellement sur les élèves". B. Abdelmajid