La reprise des cours universitaires risque de connaître, pour la troisième année consécutive, des perturbations à cause du manque flagrant d'infrastructures d'accueil. Les deux projets en cours enregistrent un retard de réalisation de plusieurs mois. Le premier concerne le nouveau pôle universitaire pris en charge par une société indienne. Cette dernière a arrêté les travaux pendant cinq mois environ à cause d'un contentieux de paiement avec la Dlep. Il a fallu l'intervention du premier responsable pour que le problème soit assaini d'une manière définitive. La société a redémarré le chantier à une cadence accélérée. Il n'en demeure pas moins que la société n'est pas en mesure de rattraper le retard. Le second problème a trait à la réception de trois amphithéâtres en voie de réalisation au profit de la faculté des sciences. Là encore, le chantier traîne bien que les entrepreneurs aient été instruits à plusieurs reprises d'étoffer la main-d'œuvre pour les livrer dans les délais fixés. À noter que l'université Chadli-Bendjedid à El-Tarf, selon des sources concordantes, enregistre un déficit de 1 000 à 1 200 places pédagogiques qui sera aggravé par le nombre d'étudiants inscrits cette année universitaire.