Les membres du syndicat Snapap de la cité universitaire des jeunes de Ben Aknoun sont suspendus de leurs fonctions, depuis plusieurs jours, en attendant que leurs dossiers soient étudiés par la commission paritaire. Les représailles ont commencé, selon le président de la section Snapap, Karim Chikhi, et un membre du bureau, Kari Hakim, depuis le 8 février dernier et surtout après le 25 du même mois, lorsqu'ils ont participé à la conférence de la fédération de l'enseignement supérieur affiliée au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique, tenue à l'université de Bab-Ezzouar. Première sanction prise par le directeur de la résidence universitaire des jeunes filles de Ben Aknoun, la mutation sans préavis de 21 personnes vers l'annexe de Sidi-Abdellah. D'autres mesures suivront. Elles viseront, essentiellement, les responsables syndicaux qui dénoncent la désignation par le directeur lui-même des membres des commissions logements, des œuvres sociales et la commission paritaire. Pour se faire entendre, le président de la section syndicat du Snapap et les membres du bureau exécutif ont organisé, mardi dernier, une action de protestation durant deux heures devant le bureau du directeur de la cité universitaire. D'autres actions sont programmées pour la semaine prochaine. Outre l'organisation d'une journée de protestation le 6 mars prochain, la section syndicale prévoit une journée de grève le 8 du même mois. K. D.