Après l'épisode manqué de Lemerre, la direction "collégiale" du CSC ne semble toujours pas avoir statué sur l'identité du successeur du Portugais Gomez, même si beaucoup de noms ont circulé, à l'instar d'Alain Michel, Amrouche, Aït Djoudi, Ighil, Mouassa, voire même les Tunisiens Djeddi et Benzerti. Toutefois, celui de Madoui semble tenir la corde, car faisant plus ou moins l'unanimité. Approché "officiellement" par l'un des membres du directoire, Madoui a fait sa proposition financière à la direction du club et attend la réponse de la part de la direction du CSC. Madoui a donné son accord pour prendre les rênes du club pour, selon nos sources, 250 millions par mois, après une première offre à 350 millions par mois qu'il a acceptée de revoir à la baisse. Mais pour l'heure, les propriétaires du club tergiversent et espèrent un autre effort de la part de Madoui pour que ce dernier revoit ses exigences à la baisse. À vrai dire, la direction, en l'occurrence l'ENTP, suite à l'affaire Lemerre, avait décidé de fixer certaines conditions concernant le profil du nouvel entraîneur, à savoir "un local" et, si possible, pas "trop cher" ! Ainsi, selon nos sources, la mensualité du nouveau coach ne devrait pas dépasser 200 millions de centimes, mais au vu du marché et aussi de l'offre et de la demande, il sera vraiment difficile de trouver un entraîneur confirmé à ce prix, et l'ex-champion d'Afrique avec l'ESS semble pour l'heure être une bonne "affaire" pour le CSC. Néanmoins, même si la piste Madoui reste la plus plausible, le nom d'un autre coach est aussi avancé et revient avec insistance, à savoir Mouassa, récemment débarqué de la JSK, de même que celui d'Aït Djoudi, ainsi que du Tunisien et ex-adjoint de Lemerre, Rédha Djeddi. Cela dit, le nul concédé, jeudi dernier at home, face au RC Relizane, a fait régir les ultras qui sont plus que jamais convaincus que leur CSC, même dirigé seulement par son préparateur physique, a réussi à enregistrer trois victoires consécutives, mais a désormais besoin d'un patron à la barre technique. Adlène R.