Après avoir été condamné, dimanche dernier, par le tribunal criminel de Sidi Bel-Abbès à la peine capitale pour kidnapping, torture, attentat à la pudeur et homicide volontaire avec guet-apens sur un enfant de 8 ans, B. A., 46 ans, père de deux enfants, comparaissait, hier, mardi, devant la même juridiction qui l'a condamné à 20 ans de prison pour attentat à la pudeur avec violence sur mineur de moins de 16 ans. L'affaire remonte au 25 février 2011, lorsque le père et la victime, D. M., âgée alors de 10 ans au moment des faits, ont déposé plainte à la brigade de la gendarmerie d'Aghlal, dans la wilaya d'Aïn Témouchent, contre B. A., maçon de son état et présumé violeur de l'enfant. Selon l'arrêt de renvoi, la victime jouait avec son ami et ils ont décidé d'aller chercher des morceaux de bois, dans le chantier, pour fabriquer une petite voiture, lorsqu'ils furent interceptés par B. A., qui entraînera D. M. de force jusqu'à l'intérieur du chantier, laissant l'autre enfant partir. Apeuré, le gamin s'est mis à crier, mais B. A. le gifla, essaya de l'étouffer avant de le violer. Ce que confirma le rapport du médecin légiste. À la barre, l'accusé a nié les faits, en arguant qu'il ne connaissait pas la victime. Appelée à témoigner en compagnie de son père, la victime a d'emblée reconnu son violeur et a relaté les supplices et le viol qu'elle a subis. Le procureur a requis 20 années prison. La défense a basé sa plaidoirie sur l'absence de preuves tangibles prouvant la culpabilité de son mandant et a demandé l'acquittement. À rappeler que le mis en cause est également poursuivi dans une troisième affaire de kidnapping, de torture et d'assassinat perpétrée en décembre 2015 à Ben Badis sur un adolescent âgé de 14 ans. Le procès programmé le 2 novembre a été reporté pour la prochaine session. A. B.