La cour de justice de Sidi Bel-Abbès siégeant en session criminelle, a condamné les dénommés H.H. et H.B. âgés respectivement de 30 et 26 ans, à un an de prison ferme, pour violation de domicile suivie d'un attentat à la pudeur sur la personne de la fille de la famille plaignante, demeurant à Oued Sebaâ, relevant de la daïra de Ras El-Ma, au sud de la wilaya. Les faits de cette affaire remontent au mois de janvier 2009, quand les deux mis en cause ont fait irruption dans le domicile de la famille plaignante, en se faisant passer pour des terroristes aux yeux de ses membres apeurés, à leur tête le père B.B. Selon le dossier d'accusation présenté à la cour, l'un des agresseurs a commencé par enfermer dans une chambre voisine les vieux parents de leur victime B.A., une veuve mère d'un enfant, pendant que son acolyte s'empressait de la soumettre à son désir bestial. En déposant à la barre devant le juge, la victime a tenu à préciser que les accusés ont tous les deux abusé d'elle, en couvrant à moitié leur visage. Ce faisant, elle affirma avoir eu tout le temps de mémoriser leur visage qu'ils tentaient de dissimuler, pendant qu'ils commettaient leur acte bestial. De plus, le père de la victime a déclaré avoir entendu l'un des accusés appeler son complice par son propre prénom. Choses que les deux mis en cause ont niées en bloc, pendant tout le procès. Par ailleurs, le rapport du médecin légiste n'aurait pas relevé de traces de violence sur le corps de la victime, alors que celle-ci soutenait le contraire. L'avocat de la partie civile a rappelé l'âge avancé du père et le niveau social modeste de cette famille, venue se réfugier à Oued Sebaâ, en provenance d'une wilaya limitrophe, et s'est basé sur le fait indubitable que la victime avait bien reconnu ses deux agresseurs et que son père a entendu prononcer le nom de l'accusé principal. Se basant sur les faits et sur les témoignages des victimes, même en l'absence de preuves matérielles, le procureur avait requis une peine de dix (10) ans de prison ferme pour chacun des deux prévenus, avant que la cour de justice ne les condamne finalement, à un an de prison ferme.